Burkina Faso : suspension de l’engagement de nouvelles dépenses

Burkina Faso : suspension de l’engagement de nouvelles dépenses

C’est l’une des premières mesures prise après le coup d’Etat qui a renversé Roch Marc Christian Kaboré le lundi 24 janvier dernier. Dans une note datée du 27 janvier 2022, le secrétaire général du ministère de l’Economie, Abel Seglaro Somé, a informé les secrétaires généraux des ministères et institutions chargés de l’expédition des affaires courantes de la suspension de l’engagement de nouvelles dépenses dans le cadre de la gestion courante des affaires.

«Dans le cadre de l’expédition des affaires courantes en général et de l’exécution du Budget de l’Etat en particulier, je vous invite à observer la plus grande prudence», a-t-il informé.

«Pour ce faire, les secrétaires généraux des ministères et institutions, chargés de l’expédition des affaires,  surseoir à l’engagement de nouvelles dépenses» en dehors de celles établies, ci-dessous». Sont concernées par cette mesure qui s’applique aux Etablissement publics de l’Etat (EPE),  «les dépenses personnel de l’Etat; de la charge financière de la dette ; des dépenses de fonctionnement hormis celles relatives aux séminaires, ateliers, formations, rétributions, et aux dépenses non abouties des exercices antérieurs».

A cela s’ajoutent également, «des dépenses de transferts courants notamment les bourses et les allocations scolaires, frais de cours, subventions sociales, fournitures et consommables ;  des dépenses relatives à l’exécution des projets et programmes financés par des ressources extérieures ; des dépenses de santé ; des dépenses au profit des forces de défense et de sécurité». «Aucun réaménagement de crédits budgétaires ne sera accordé durant cette période d’expédition des affaires courantes», a signifié M. Somé dans la note.

La même note explique que la mesure s’étend aux opérations à imputer aux comptes de dépôt au Trésor public pour les ministères et institutions qui en disposent. Pour finir, le secrétaire général du ministère de l’Economie a invité les autres secrétaires généraux des ministères et institutions à «faire le point exhaustif des dépenses non abouties des exercices antérieurs et les» lui «transmettre pour un meilleur suivi».

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