Alors que les regards étaient encore tournés vers Koutougou où les Forces ont subi une « attaque d’envergure », plusieurs attaques ont visé les positions de l’armée et des Forces de défense et de sécurité ce week-end dernier. Selon une source sécuritaire, le vendredi 23 août 2019, deux attaques ont été enregistrées. Il s’agit de celle qui a visé une patrouille de l’Unité mixte de l’armée et de la gendarmerie sur l’axe Po-Guiaro dans la province du Nahouri (Centre-Sud) où un élément des FDS a été blessé et un véhicule de l’armée incendié.
Dans le même temps, un gendarme en service dans la province de la Comoé (région des Cascades) a été tué dans une attaque à Sidéradougou. Dans la matinée du samedi 24 août enfin, c’est la Brigade de gendarmerie du village de Boundoré, dans la province de Yagha, région du Sahel qui a essuyé une attaque, ont indiqué des habitants, cités par l’agence Algérienne MENASTREAM, précisant que « les gendarmes en poste sur les lieux ont riposté, repoussé les assaillants et enregistré quelques blessés légers ».
Rappelons que l’attaque du détachement militaire de Koutougou a été revendiquée par le Groupe de soutien à l’islam et aux musulmans (GSIM) dirigé par le touareg malien Iyad Ag Ghali. Son organisation est née en mars 2017 de la fusion d’Ansar Dine, des forces d’Al Qaida au Maghreb islamique (AQMI) dans le sahel, des Katibas du Front de libération du Macina d’Ahmadou Kouffa, et d’Al Mourabitoune.
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