Le Service régional de la police judiciaire du Centre (SRPJC) était face à la presse, le vendredi 28 février 2020 à Ouagadougou, pour présenter sa prise. Le chef du service, le commissaire principal de police, Sayibou Galbané a expliqué qu’il s’agit de deux réseaux de présumés voleurs spécialisés dans les vols de motos, un réseau d’escrocs opérant par des pratiques occultes et un groupe d’individus ayant participé à un meurtre.
A la suite de multiples plaintes et dénonciations, le Service régional de la police judiciaire du Centre (SRPJC) a ouvert des enquêtes dont les investigations ont permis le démantèlement de plusieurs réseaux.
Deux réseaux de délinquants spécialisés dans les cambriolages, les vols et recels d’engins à deux roues. L’un est spécialisé dans les vols avec effraction de nuit et l’autre spécialisé dans les vols à main armée. Ce dernier opérait à des heures tardives avec le visage cagoulé. Par effet de surprise, ils dépossèdent systématiquement la victime en la tenant au respect à l’aide d’une arme elle-même volée.
Les hommes du commissaire principal Sayibou Galbané ont mis aux arrêts un autre réseau composé d’un marabout et trois commerçants. Ces malfrats s’étant spécialisés dans l’escroquerie, se faisaient passer pour des détenteurs de pouvoirs occultes pouvant mettre à la disposition de leurs clients un crâne humain ou un reptile crachant le vendredi une grande quantité de billets de banques. Ils ont été arrêtés dans un hôtel à Ouagadougou alors qu’ils étaient de passage dans la capitale burkinabè. Ils ont fait une dizaine de victimes en deux semaines. «Ils ont réussi à escroquer plus de 2 millions de F CFA», a précisé le commissaire Galbané.
Un autre groupe de «trois présumés malfaiteurs» a été également mis aux arrêts. Il s’agit des présumés auteurs du meurtre de Souleymane Dreba, un homme retrouvé mort à Karpala le lundi 10 janvier 2020. En rappel, ce jour-là son corps avait été découvert non loin de l’hôtel Zoodo dans le secteur 51 de la ville de Ouagadougou. Ces présumés assassins au nombre de trois, par volonté de se faire justice, l’ont conduit devant le domicile d’un des leurs en lui faisant subir des coups d’une rare violence qui ont entraîné sa mort. Le corps aurait été ensuite transporté dans le coffre d’une Mercedes jusqu’au terrain vague où il fut découvert. Le défunt Souleymane Dreba est né le 1er janvier 1987, il était ouvrier et célibataire sans enfant.
A en croire le chef du SRPJC, le commissaire principal Galbané, les différentes enquêtes ont été menées à terme et les personnes interpelées ont été déférées devant le procureur du Faso.
Aline Ariane BAMOUNI
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