Du dépôt du dossier de la Côte d’Ivoire le 19 septembre 2014 à Addis Abeba en Ethiopie par Laurent Feh Kessé, président du comité de pilotage, dossier pour la CAN 2019 ou 2021 alors que le pays portait toujours de béantes plaies non cicatrisées issues de l’interminable guerre postélectorale, de ce moment à la tenue de cette fête footballistique millésime 2023, beaucoup d’eau a coulé sous les ponts d’Abidjan.
Mais voilà, le président Alassane Ouattara y a cru, il a mis les lames qu’il faut et là où il faut à l’image d’un François Albert Amicha, le président du COCAN et surtout il en a fait un problème d’Etat. Le vice-président Meyliet qui contrôle le portefeuille du Sport est au four et au moulin pour que cette catharsis sportive fasse oublier un tant soit peu la politique, les angoisses quotidiennes, et que le continent vibre à l’union autour de ce cuir rond sur le rectangle vert.
24 équipes et 52 matchs, les Africains et le monde entier vont se régaler à cette 34e cuvée de la Coupe d’Afrique des nations (CAN). Une CAN qui revêt un aspect particulier dans la sous-région très tourmentée par le terrorisme, les crises politico-militaires, la pauvreté…
Cette 34e fête du cuir, verra des pays dont les relations sont cordiales, jouer leurs équipes l’une à côté de l’autre, avec des gestes qui donneront à réfléchir, il y aura du charme, des exemples pour dire qu’il suffit de peu pour que les peuples se rapprochent.
Imaginons les Etalons face aux Eléphants ! Il n’y a pas de problème, surtout dans un stade de Bouaké qui n’a jamais autant mérité son nom que celui de Stade de la paix. D’ailleurs, les Burkinabè qui jouent dans cette ville septentrionale de Côte d’Ivoire, disent qu’ils « jouent chez eux », tant la diaspora y est implantée ! On sérine partout que le foot et le sport en général rapprochent les peuples, cette CAN en terre ivoirienne, devrait en être une illustration.
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