Sa réponse était très attendue par le Bureau exécutif national et les militants qui ne jurent que par lui. Hier mercredi 26 février 2020, le Congrès pour la démocratie et le progrès (CDP) a eu la teneur de la décision de son président d’honneur sur le choix du candidat à la présidentielle de novembre 2020.
Depuis son exil d’Abidjan, l’ancien président du Faso Blaise Compaoré avait été sollicité pour arbitrer le conflit ouvert qui oppose plusieurs factions du Congrès pour la démocratie et le progrès sur le candidat à même de porter honorablement les couleurs du parti à la prochaine présidentielle.
Selon une source interne, l’enfant terrible de Ziniaré aurait joué la carte de la prudence en appelant à la tenue d’élections primaires pour choisir le candidat du CDP. A en croire cette source, à travers ses orientations, Blaise Compaoré souhaite que «ces primaires soient ouvertes à toute personne en règle avec les statuts et dispositions légales du parti (militant discipliné et exemplaire)».
A ce qu’on apprend, ces orientations du président d’honneur ont été accueilli dans la chaleur chez certains tandis que d’autres l’ont accueilli froidement car elles viennent sonner le glas des agitations et excitations et mettre sous éteignoir les ambitions de plusieurs personnes qui se voyaient portées en triomphe par l’ex-parti au pouvoir. Passé cette étape, nous explique-t-on, le Bureau exécutif national (BEN) et le Bureau politique national (BPN) devront se réunir ce samedi 29 février pour le premier, et le 7 mars pour le deuxième afin de déterminer la suite à donner à ces directives venues d’Abidjan.
Rappelons que le CDP avait, au sortir de son congrès tenu le 7 décembre 2019, donné la fin du mois de janvier comme date butoir pour le choix de son candidat à la présidentielle.
Mais Blaise Compaoré ne s’est pas arrêté là. Dans le même temps, nous apprenons que l’ex-président a donné des instructions pour «solder» les arriérées de salaires des ex-employés du siège national. Ce contentieux resté longtemps une pomme de discorde entre la nouvelle direction du parti et ces derniers est passé à l’Inspection du travail sans connaître une issue favorable pour les ex-travailleurs.
Plusieurs personnes ressources s’étaient saisies pour «gérer» l’affaire à l’amiable sans y parvenir. C’est donc encore sur instructions du président d’honneur que cette affaire semble connaitre un début de décantation avec le versement d’une première tranche des arriérées.
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