CASEM des Infrastructures à Manga : Un taux d’exécution satisfaisant de 84,14%

CASEM des Infrastructures à Manga : Un taux d’exécution satisfaisant de 84,14%

«Infrastructures routières, trois (3) ans de réalisation : bilan et perspectives», c’est le thème retenu par le ministère des Infrastructures, lors de sa première session du Conseil d’administration du secteur ministériel (CASEM) de l’année 2019 qui se tient les 7 et 8 février 2019 à Manga, dans le Zoundwéogo. Il ressort de cette concertation entre les chefs des différents départements du ministère que le taux de réalisation du programme en ce qui concerne les infrastructures est de 84, 14%.

Apprécier le bilan d’exécution des activités menées à la date du 31 décembre 2018, examiner et adopter le projet du programme d’activités 2019 du département, examiner et adopter le plan d’actions du ministère des Infrastructures 2018-2020, examiner et adopter le rapport global de performance du ministère, examiner et adopter l’avant-projet du code d’éthique et de déontologie des agents du ministère, échanger sur les thèmes majeurs du secteur tels que l’expropriation pour cause d’utilité publique, les pondérations des activités du ministère et les nouveaux programmes budgétaires, sont l’ordre du jour du cahier des charges du CASEM.

Pour ce qui est du bilan des trois (3) années, il ressort que les réalisations sont satisfaisantes en divers segments d’activités, qui sont : le bitumage des routes, dont près de 1 000 km de routes mises en chantier, avec 484km achevés et plus de 500 km en cours de réalisation. Pour ce qui est de la période passée, il s’est agi de débuter et d’achever des ouvrages de chantiers importants tels que le pont du Mouhoun, celui de la Sirba, l’échangeur du Nord.

Le segment de l’entretien routier a mobilisé plus de 200 entreprises nationales pour travailler sur près de 20 000 km de routes (en terre et bitumée). En ce qui concerne le segment des pistes rurales, il a été ouvert près de 2 900 km de pistes, dont 2 000 km sont achevés présentement. «Les perspectives pour l’année 2019 sont très intéressantes puisse que nous avons des projets très importants qui vont démarrer en termes de bitumage pour permettre de connecter des chefs-lieux de provinces, de désenclaver des zones de fortes productions telles que la Vallée du Sourou, la route Fada-Bogandé, la route Sapaga-Pouytenga-Boulsa, etc.», a laissé entendre le ministre des Infrastructures Eric Bougouma.

Et de préciser que pour une première fois, ils ont demandé une revue sans complaisance de l’ensemble des projets, dans le but de dénicher ceux qui connaissent des difficultés d’exécution. Exemples : la route Kongoussi-Djibo, la route de l’hôpital Yalgadogo Ouédraogo, la route Manga-Zabré, la route Kantiari-Diapaga-Frontière du Bénin, etc. En outre, l’exercice a consisté à faire une photographie des difficultés, à approfondir les mesures nécessaires et à prendre des décisions.

«Par rapport à ce dernier point, vous verrez bientôt que les travaux vont s’accélérer sur les routes que je viens de citer», rassure le ministre. Par ailleurs, il sera procédé purement et simplement à la résiliation de certains marchés, car certaines entreprises ont montré leur incapacité à s’organiser, à trouver les financements et les équipements nécessaires pour pouvoir mener à bien les travaux qui leur ont été confiés.

«C’est le temps du filtrage et nous allons être obligés de ne retenir que les entreprises qui sont performantes», poursuit le ministre. A la question de savoir, pourquoi avoir associé le REN-LAC à cette réunion ministérielle, Eric Bougouma répondra, que son ministère a conclu une convention avec l’organe de lutte contre la corruption sous l’égide de la Banque mondiale, et de même, son département a compris la nécessité d’associer le contrôle-citoyen au contrôle-classique qui existe déjà, et en plus ils n’ont aucune raison de craindre le REN-LAC.

Larissa KABORE

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