CASEM du Ministère de la sécurité : Simon et les défis de 2018

CASEM du Ministère de la sécurité : Simon et les défis de 2018

Le ministre d’Etat, ministre de la sécurité, Simon Compaoré, a présidé la cérémonie d’ouverture du Conseil d’administration du secteur ministériel (CASEM) 2018 du département ministériel dont il a la charge, le vendredi 26 janvier 2018, à Ouagadougou. Placé sous le thème : «Politique de sécurité nationale : orientations et défis», ledit CASEM vise à faire le bilan des actions posées par le Ministère en charge de la sécurité et définir des objectifs nouveaux ,à l’aube de la nouvelle année.

«L’année 2018, au Ministère de la sécurité, s’annonce avec de nombreux défis  à relever. Elle invite le personnel dudit ministère à l’abnégation et à la détermination». Cette déclaration a été faite par le ministre d’Etat, ministre de la sécurité, Simon Compaoré. C’était le vendredi 26 janvier 2018, lors de la cérémonie d’ouverture du Conseil d’administration du secteur ministériel (CASEM) 2018 du département ministériel dont il a la charge, qu’il a présidé. Il estime que les limites des performances des structures du Ministère de la sécurité doivent faire l’objet d’une introspection sans complaisance afin de réfléchir sur les meilleurs moyens de dépassement en 2018. Pour le premier CASEM de l’année 2018, le thème choisi pour la réflexion est : «Politique de sécurité nationale : orientations et défis». A en croire Simon Compaoré, le choix du thème en question n’est pas anodin. Il rassure que la réflexion du thème qui sera développé devra contribuer à alimenter les choix stratégiques pour une meilleure coordination des forces de sécurité, afin d’anticiper aux mieux les difficultés à venir.

77% du programme d’activités réalisés en 2017

2017 aura été une année éprouvante pour le peuple burkinabè et le Ministère de la sécurité a été au centre de toutes les attentions, au regard du contexte marqué par les attaques terroristes, notamment dans la partie Nord du pays. Le ministre d’Etat l’a confirmé dans son adresse au personnel du département ministériel dont il est le premier responsable. Il a saisi l’occasion pour saluer l’engagement et la détermination des hommes engagés sur le front et qui, avec des moyens pas toujours suffisants, selon ses mots, arrivent à dérouter les ennemis du peuple. Revenant sur les attaques terroristes, le ministre Simon Compaoré a rappelé que malgré cette situation, le Ministère en charge de la sécurité n’a pas pour autant abdiquer ; en témoigne le taux de réalisation du programme d’activités qu’il a établi à 77%. Le ministre d’Etat est revenu sur certaines activités-phares réalisées, au cours de l’année qui vient de s’écouler. Elles sont selon lui, l’organisation réussie du forum national sur la sécurité, qui a permis de faire le diagnostic sans complaisance de la situation sécuritaire au Burkina Faso et de dégager des pistes de réflexion pour des solutions appropriées, de la réalisation d’infrastructures comprenant 10 commissariats de police de district, de même que des constructions et diverses réhabilitations au profit de la police, de la gendarmerie, d’un coût total de 4 752 726 846 francs CFA, l’acquisition de moyens roulants, au profit des forces de sécurité et de défense comprenant 454 véhicules à deux roues, 98 véhicules à quatre roues et des matériels spécifiques, d’un coût total de 10 056 072 027 francs CFA, l’organisation de missions d’investigation dans les 166 services de la police, lesquelles ont permis entre autres, de faire la lumière sur les services payés, sur la gestion du compte 0001 368 206, et sur la gestion des frais d’alimentation à l’école nationale de police qui ont abouti à la prise de mesures correctives des irrégularités constatées. Ce sont autant d’acquis qui sont à l’actif du Ministère de la sécurité, au cours de l’année 2017. Pour mieux faire durant cette nouvelle année, Simon Compaoré a rappelé à ses collaborateurs que la mise en cohérence de la politique de sécurité nationale avec les objectifs du Plan national de développement économique et social (PNDES) est, sans doute, un axe sur lequel le département ministériel doit travailler pour assurer le rôle central de la sécurité dans la société, la qualité des forces de défense et de sécurité et la souveraineté du ministère à garantir la paix au Burkina Faso.

Thierry AGBODJAN

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