Alors que l’opinion a le regard rivé vers l’ouverture prochaine des négociations entre l’organisation sous-régionale et les trois pays de l’Alliance des Etats du Sahel (AES) sur les conditions de leur retrait, le sort des fonctionnaires issus de l’espace AES semble se dessiner. Selon Jeune Afrique qui cite des sources internes, les fonctionnaires des pays sahéliens exerçant au sein de l’organisation sous régionale verront leur engagement arriver à échéance en septembre 2025.
Notons que la décision du Mali, du Burkina Faso et du Niger de se retirer l’institution, intervenue il y a un an est entrée officiellement en vigueur le 29 janvier 2025, conformément aux textes de la CEDEAO actant ainsi le divorce. C’est donc à partir de cette date que s’ouvre une période de transition de six mois destinée à négocier les termes de la séparation et à offrir une possibilité de rétractation à l’AES. Côté CEDEAO, ces négociations seront menées par une structure composée de techniciens de l’organisation et de représentants des États membres.
Selon l’hebdomadaire, c’est dans ce contexte que la question du sort des fonctionnaires sahéliens a été tranchée. Initialement, la CEDEAO envisageait une exception pour ces employés, sans doute afin d’éviter de braquer les États concernés et de les inciter à revenir sur leur décision. Notons qu’ils sont environ 135 citoyens maliens, burkinabè et nigériens à être concernés par cette mesure. Les textes de la CEDEAO prévoient pour eux des indemnités de cessation de service équivalant à un minimum de trois mois de salaire de base, ainsi qu’un mois de salaire de base par année de service continue, avec un plafond fixé à douze ans d’ancienneté.
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