La Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) a une nouvelle direction. Hier dimanche en la faveur du 67e sommet ordinaire tenue à Abuja où siège l’organisation, les chefs d’Etat ont désigné le successeur du président nigérian, Bola Tinubu en fin d’exercice. Il s’agit du chef d’État Sierra-Léonais, Julius Maada Bio, qui a été désigné président en exercice par ses pairs pour les 12 prochains mois. Il succède ainsi au président nigérian Bola Ahmed Tinubu.
Désormais président en exercice de l’organisation régionale, le chef d’Etat sierra Léonais aura la charge de conduire les destinées de l’institution ouest-africaine. Il a d’ailleurs pris le flambeau des mains de son prédécesseur en s’engageant à faire de l’intégration économique une arme face aux enjeux majeurs de la sous-région. Julius Maada Bio prend les rênes de la CEDEAO dans un contexte tendu marqué notamment par des crises sécuritaires liées à la montée des menaces terroristes au Sahel. Il aura pour mission le développement de nouvelles stratégies pour relancer la coopération économique.
Quatre ou cinq chefs d’Etat absents, dont Ouattara pour raison de congrès du RHDP, mais les autres pour les agendas divers. A ce sommet de la CEDEAO, les absents semblent être égaux à ceux du dernier sommet, au 50e anniversaire au cours duquel 6 ou 7 princes ont soufflé sur le gâteau. Si on ajoute les 3 de l’Alliance des Etats du Sahel (AES), ça fait beaucoup d’absents, symptomatique que l’institution sous régionale a besoin d’être dépoussiérée. Trop de pans de ses textes soit sont obsolètes, soit sont non acceptées par ses membres. Il faudra par exemple gommer cette image de l’indignation sélective, du pomper après incendie…
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