Célébration du centenaire de la Haute-Volta : Pour une culture de la paix et la cohésion sociale

Célébration du centenaire de la Haute-Volta : Pour une culture de la paix et la cohésion sociale

L’incivisme, la radicalisation, l’extrémisme violent, appellent à une action culturelle pour la paix et la cohésion sociale. C’est fort de ce constat que le ministère de la Culture des arts et du tourisme a organisé les 20 et 21 juin 2019 à Bobo-Dioulasso, plusieurs activités entrant dans le cadre de la célébration du centenaire de la Haute-Volta. L’objectif est de réfléchir sur la paix et célébrer notre vivre-ensemble.

Un panel sur le thème : «Valeurs culturelles, paix et cohésion sociale», une présentation et diffusion du document cadre du MCAT sur le rôle de la culture dans la prévention de l’extrémisme violent et la promotion de la cohésion sociale», suivi de la fête de la musique afin de donner un espace à l’expression de la diversité culturelle, et permettre aux différentes générations artistiques de prester. Des dires du conférencier, l’historien Bruno Doti, lorsque dans la tradition et la culture africaines, l’un des membres se comporte mal, toute la communauté à une certaine responsabilité et l’arbre à palabre permettait le règlement des litiges, et chercher toujours à ne pas humilier l’autre partie. Selon le ministre Sango, face aux évènements que nous traversons, il a foi que les valeurs fondamentales de la culture peuvent aider à sortir de cette situation. Un document produit dans le cadre de l’organisation des colloques sur la contribution de la culture pour endiguer le phénomène de l’extrémisme violent  tenu à Dori fait ressortir un certain nombre de recommandations, notamment le retour vers une institutionnalisation du mécanisme de la parenté à plaisanterie créé par nos ancêtres afin de prévenir un certain nombre de conflits ; revoir le programme de formation dans les établissements scolaires car le problème n’est pas ce que nous voyons de nos jours, mais pour les générations futures.

Il trouve qu’il est nécessaire que dès l’école primaire les enfants commencent à grandir avec des valeurs authentiquement africaines. Le ministre Abdoul Karim Sango lance un appel à la jeunesse africaine de retourner à son identité, en regardant les acquis des ancêtres et c’est en cela que nous pourrons construire une société burkinabè de progrès véritable. La fête de la musique a consisté à des prestations d’artistes tels que Madou Koné, Adama Dramé, la troupe Siraba, pougouli, humour (Souké et Siriki). Le ministre a invité les artistes à travailler plus sur nos genres musicaux qui nous sont propres et faire un travail de revalorisation afin de vaincre les obstacles à travers la culture.

Daniel OUATTARA

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