Les portes ont une fois de plus claqué à la Commission électorale nationale indépendante (CENI). Et c’est le patron de l’institution qui a une fois de plus exprimé son courroux face au manque de rigueur de certains de ses commissaires. Selon une source, l’incident a eu lieu lors de l’assemblée plénière du mardi 8 janvier. Elle avait pour ordre du jour, le bilan financier des sorties et missions d’explication effectuées dans les ambassades et consulats du Burkina Faso à l’extérieur. Séance tenante, il est demandé d’adjoindre le rapport moral au bilan financier. P
our le principe, tous sont d’accord. Mais lorsqu’on invite les uns et les autres à procéder au dépôt des différents rapports, dix (10) rapports sont déposés, au lieu de quatorze (14), comme prévus initialement.
Dès lors, l’ambiance se surchauffe. En lieu et place des rapports moraux, les commissaires «fautifs» proposent de faire des comptes-rendus verbaux. Newton Ahmed Barry ne souscrit pas à cette idée contraire aux pratiques de l’institution. Il refuse d’y adhérer et propose de faire lever la séance, de la reporter à une date ultérieure afin de réceptionner les rapports manquants.
Selon notre source, ce refus qui a conduit au report de ladite session a été interprété comme une nouvelle tentative de démission du président qui avait déjà menacé de rendre le tablier si les commissaires ne lui concédaient certaines réformes pour rendre efficace l’institution.
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