C’est parti pour le cinquantenaire de la biennale du cinéma africain ! Durant une semaine, la capitale burkinabè surnommée capitale du 7e art, vibrera au rythme des festivités de la 26e édition du FESPACO. Pour annoncer les couleurs de cette édition, qui marque les 50 ans de ce festival, la cuvette du stade municipal Issoufou Joseph Conombo a été le théâtre d’une cérémonie d’ouverture riche en couleurs, images et sons. Comme l’a si bien noté, le président du comité d’organisation, Yacouba Traoré, «les petits plats ont été mis dans les grands pour une édition réussie». Le moins que l’on puisse dire, c’est que rien n’a été laissé au hasard. Il suffit pour s’en convaincre de voir le dispositif sécuritaire déployé pour la cause. Sans vouloir tomber dans une autosatisfaction prématurée, il y a lieu de saluer le travail abattu par la commission en charge de la sécurité du festival qui a su allier tact et professionnalisme pour garantir une cérémonie d’ouverture, sans faille au public qui a effectué le déplacement.
Pour la présente édition, le Burkina Faso est très attendue et il s’agit du principal défi. Face à la menace terroriste, caractérisée par des assassinats ciblés, des attaques de convois militaire, de police et de gendarmerie et qui ne cesse de gagner du terrain, il y a lieu de saisir le taureau par les cornes en montrant aux yeux du monde que le pays des hommes intègres n’est pas cette pétaudière que plusieurs rapports présentent comme un pays à risques après les évènements qu’il a connus en octobre 2014 et septembre 2015. Cette édition du FESPACO reste pour les Burkinabè, l’occasion rêvée d’envoyer un message clair : «le Burkina Faso malgré le contexte difficile reste et demeurera débout».
Aussi cette fête du cinéma africain, aura été celle où la coopération sud-sud s’est vraiment manifestée. Pour contribuer à un succès de la présente édition, l’Algérie a sorti d’énormes moyens pour la diffusion de l’évènement. Cet exemple de coopération entre pays africains apporte du baume au cœur et doit faire tache d’huile pour les prochains défis, car c’est à ce prix que les pays africains gagneront leur place dans le concert des nations.
La rédaction
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