Débutées depuis quelques semaines, les manifestations de scolaires se sont poursuivies hier lundi 17 mai 2021, dans plusieurs villes du pays. A Ouagadougou, plusieurs points chauds ont été signalés dont le principal foyer est le lycée Philippe Zinda Kaboré situé au centre-ville.
Dans le cadre de la contestation contre les «nouvelles réformes entreprises au secondaire», de violentes manifestations ont encore éclaté dans ce lycée. Après quelques échauffourées avec les Forces de l’ordre, les élèves dans leur repli se sont attaqués à plusieurs édifices de leur établissement, dont le bureau du proviseur, le service informatique et le véhicule du proviseur. Selon plusieurs témoignages, il a fallu une intervention musclée des Forces de l’ordre pour disperser les «plus croquants» et sauver les meubles. Suite à cette violente et les actes de vandalisme qui s’en sont suivis, le procureur du Faso près le Tribunal de Grande instance de Ouagadougou a informé qu’une enquête est ouverte pour situer les responsabilités de ces actes. «Le lycée Philippe Zinda Kaboré se trouve dans le domaine territorial de ma juridiction. Nous avons reçu compte rendu de la police nationale de ce qui s’est passé. Vous avez pu voir le véhicule de la police technique et scientifique qui était en train de faire le constat nécessaire. Une enquête est ouverte et des investigations sont en train d’être faites. Un procès-verbal nous sera adressé par la police judiciaire et nous aviserons en temps utile». C’est en substance qu’a soutenu Harouna Yoda, procureur du Faso près le TGI de Ouaga, sur cette affaire qui fait déjà jaser depuis quelques heures au sein de l’opinion.
Une délégation du ministère de l’Education nationale s’est déplacée sur les lieux. La police scientifique et technique était également présente pour les analyses.
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