Journée studieuse hier 2 septembre 2024 pour Xi Jinping, le président de Chine, qui a accordé plusieurs audiences à ses pairs africains venus participer au 9e FOCAC. Tour à tour, le Congolais Félix Tshisekedi, le Togolais Faure Gnassingbé, le Malien Assimi Goïta, le Sud-africain Cyril Raphamosa ont donc eu des apartés avec «oncle Xi» comme l’appellent ses compatriotes. Le FOCAC, c’est la vision de la coopération avec 54 pays, mais chaque nation a eu une relation spécifique avec cette Chine, devenue le principal bailleur de fonds du continent devant les Clubs de Paris et d’autres pays occidentaux.
Ce qu’attend par exemple le Mali, le Niger ou le Burkina Faso de la Chine n’est pas exactement la même chose que l’Afrique du Sud, la Zambie ou la RD Congo ! De ce fait donc, on peut dire si par exemple Félix Tshisekedi a parlé agriculture et énergie avec Xi Jinping, le Sud-africain s’est appesanti sur le déséquilibre des échanges économiques Chine-Afrique du Sud. Et le N°1 chinois doit nouer des partenariats au cas par cas, au-delà de cette nouvelle Chinafrique, dont les vents sont actuellement favorables, en dépit d’une légère baisse des investissements. Mao Zedong disait que peu importe la couleur du chat, pourvu qu’il attrape des souris, chaque dirigeant africain devra donc savoir tirer ses marrons du fer car après tout comme le dit le proverbe chinois : «il faut apprendre à pêcher le poisson au lieu d’attendre qu’on le donne !»
La rédaction
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