Cinéma : Saint Pierre Yaméogo inhumé hier

Cinéma : Saint Pierre Yaméogo inhumé hier

Le cinéaste burkinabè, Saint Pierre Yaméogo, décédé lundi 1er avril 2019, a été accompagné à sa dernière demeure hier jeudi 4 avril 2019, au cimetière municipal de Gounghin de Ouagadougou. C’est une foule immense, composée en majorité des acteurs du monde de la culture avec la présence du ministre Abdoul Karim Sango, qui a assisté à cette cérémonie d’ultime. «Au revoir» au natif de Koudougou. Moments d’intenses émotions et d’hommages, les œuvres de celui qui a marqué de ses empreintes le cinéma burkinabè et africain, ont été saluées à leur juste valeur.

«Pierre a été un tout pour moi. Il a été une école pour moi. Il a toujours dit et c’est vrai : Il y a la théorie et il y a la pratique. C’est là qu’on peut voir la compétence de tout un chacun. C’est un monument qui est parti c’est vrai, mais ce monument vit avec nous», a confié le comédien  Abdoulaye Komboudri, à radio Oméga.  Pour sa part, le musicien Roger Wango, proche du cinéaste, se remémore les années passées avec le disparu. «On a passé de très bons moments ensemble. J’ai appris beaucoup de choses avec Pierre. C’était quelqu’un de formidable, de généreux surtout. Il a beaucoup fait pour les autres», a-t-il indiqué.

Celui que le monde de la culture et le Burkina Faso pleurent aujourd’hui, est considéré comme l’un des cinéastes «impertinents», par le choix des thèmes traités dans ses films. Saint-Pierre Yaméogo a toujours travaillé sur des questions «tabous  et sensibles». Il avait à son actif plusieurs réalisations : dont les plus emblématiques restent,  «L’œuf silhouette», 1984, «Dunia», 1987, «Laafi», tout va bien, 1991, «Wendemi», L’Enfant du Bon Dieu, 1993, «Delwendé», Lève-toi et marche, 2005, ou encore «Bayiri», La patrie, réalisée en 2010.

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