Cinquantenaire du CAMES : Roch élevé à la Dignité de Grand-Croix

Cinquantenaire du CAMES : Roch élevé à la Dignité de Grand-Croix

Le président du Faso, Roch Marc Christian Kaboré, a été élevé, le vendredi 1er juin 2018 à Ouagadougou, au grade  de  Dignité de Grand-Croix de l’Ordre international des palmes académiques du Conseil africain et malgache pour l’enseignement supérieur (CAMES). C’était en marge du cinquantenaire de l’institution panafricaine.

La capitale burkinabè, Ouagadougou, vient d’abriter les festivités marquant les 50 ans du Conseil africain et malgache pour l’enseignement supérieur (CAMES). Le clou de la commémoration s’est déroulé le vendredi 1er juin 2018, à la salle de conférence de Ouaga 2000. C’était en présence du président du Faso, Roch Marc Christian Kaboré et de quatre autres chefs d’Etat de la sous-région.Il s’agit des présidents Idriss Déby du Tchad, Faure Gnassingbé du Togo, Alpha Condé de la Guinée et Macky Sall du Sénégal. A l’occasion, l’on a rendu publique la ‘’Déclaration de Ouagadougou’’ sur l’enseignement supérieur en Afrique. Elle est issue de la 35e session du Conseil des ministres du CAMES et comprend les engagements des acteurs du système éducatif africain (voir encadré).

L’un des moments forts de la cérémonie a été la distinction du président du Faso. Il a été élevé au grade  de  Dignité de Grand-Croix de l’Ordre international des palmes académiques du CAMES. Selon le président burkinabè, cette distinction est une reconnaissance  au peuple et au gouvernement burkinabè, pour l’ensemble  des efforts de la Nation dans la promotion de l’éducation, en général et de l’enseignement supérieur, de la recherche et de l’innovation, en particulier.

«La présente distinction revêt aussi, à mes yeux un cachet particulier, parce qu’à travers le Conseil de l’Ordre, c’est l’ensemble de la communauté scientifique du CAMES qui nous rend cet hommage», a fait observer Roch Marc Christian Kaboré. Il a expliqué que l’état des lieux du système éducatif burkinabè, à l’instar de celui des autres pays membres du CAMES, interpelle sur la nécessité de relever les défis de la professionnalisation des filières d’enseignement et de l’amélioration de l’adéquation formation–emploi.

Les défis du système éducatif, selon Roch

 «L’état des lieux du système éducatif burkinabè, à l’instar de celui des autres pays membres du CAMES, nous interpelle sur la nécessité de relever les défis de la professionnalisation des filières d’enseignement et de l’amélioration de l’adéquation formation – emploi», a indiqué le chef de l’Etat burkinabè. Roch Marc Christian Kaboré a expliqué que le volet recherche du système éducatif africain a besoin davantage de coordination, d’infrastructures et d’équipements, de sécurisation foncière par endroits, et de valorisation des résultats. «C’est pourquoi, au Burkina Faso, le Plan national de développement économique et social (PNDES), 2016-2020, a mis la formation du capital humain au centre des priorités nationales», a-t-il relevé. Et d’ajouter que le Ministère de l’enseignement supérieur, de la recherche scientifique et de l’innovation apparaît alors dans le dispositif comme le creuset et le moteur d’un système générateur de cadres compétents porteurs d’innovations pour stimuler le développement économique et technologique au Burkina Faso. Foi du président Kaboré, l’enseignement supérieur burkinabè est aujourd’hui porté par plusieurs institutions publiques et privées qui font face à des défis multiples. Selon lui, «pour animer ce dispositif de formation et de recherche, les acteurs comptent sur les ressources humaines promues par le CAMES».

Le Conseil africain et malgache pour l’enseignement supérieur (CAMES) a été créé le 23 janvier 1968, pour «développer la solidarité intellectuelle africaine et coordonner l’harmonisation des politiques d’enseignement supérieur et de recherche de ses Etats membres».Sa création a été décidée par la Conférence des chefs d’Etat des pays membres de l’Organisation commune africaine et malgache (OCAM), tenue à Niamey (Niger) les 22 et 23 janvier 1968. Il compte de nos jours, 19 pays membres : Bénin, Burkina Faso, Burundi, Cameroun, Centrafrique, Congo, Côte d’Ivoire, Gabon, Guinée-Conakry, Guinée-Bissau, Guinée Equatoriale, Madagascar, Mali, Niger, République démocratique du Congo, Rwanda, Tchad, Sénégal et Togo.

Alexandre TRAORE

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