L’Assemblée nationale a clôturé ce 4 juin 2018, sa première session parlementaire de l’année, débutée le 7 mars dernier, et ce, en présence des députés, du gouvernement et des partenaires techniques et financiers. Durant ces 90 jours de travaux, l’hémicycle a adopté 27 lois, un record qui a été salué par son président, Alassane Bala Sakandé.
Cette première session parlementaire de l’année 2018, qui a duré 90 jours, conformément aux textes de l’institution, a permis l’adoption de 27 lois. C’est un record, foi du président Alassane Bala Sakandé, depuis l’avènement de la 7e législature, en décembre 2015. De ce fait, il a affirmé que les députés ont bien joué leur rôle régalien qui est de voter les lois, consentir l’impôt et contrôler l’action du gouvernement. C’est pourquoi, Alassane Bala Sakandé a félicité l’ensemble des députés qui, au-delà du vote de ces lois, a travaillé en commission et en plénière.
Des 27 lois adoptées par l’Assemblée nationale, on compte une loi organique et 26 lois ordinaires (soit 12 portant ratification, 4 portant autorisation de ratification, 1 loi d’habilitation et 9 autres lois). Des dires du président de l’institution, la plupart de ces lois porte sur des accords de prêt, des accords de don, ainsi que sur la régulation des secteurs comme la communication, la sécurité, la défense, la justice, l’urbanisme, l’aménagement du territoire, l’agriculture.
Au cours de son allocution, si Alassane Bala Sakandé a félicité l’exécutif de certaines de ses actions, il a cependant, déploré le fait que certaines pratiques ont frisé la négligence ou l’absence de courtoisie.
«C’est l’occasion pour moi d’exhorter les deux parties au dialogue fécond et d’exprimer la disponibilité de l’Assemblée nationale à contribuer à la résolution de cette crise», a soutenu Alassane Bala Sakandé, parlant de la fronde sociale.
Concernant la restauration des relations diplomatiques avec la Chine populaire, tout en félicitant le gouvernement de cette décision, le président de l’Assemblée nationale, l’exhorte à faire en sorte que cette coopération sino-burkinabè soit un véritable cadre d’amitié et de solidarité entre les deux peuples, c’est-à-dire, œuvrer de sorte que les retombées de cette nouvelle alliance contribuent réellement et durablement, à l’amélioration des conditions de vie de nos populations . UNE
Aline Ariane Bamouni
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