Ce 31 août 2024, les Camerounais avaient jusqu’à la soirée pour s’inscrire sur les listes électorales, l’ELECAM était débordé en ce dernier jour pour cette opération qui campe la ligne pour la présidentielle de 2025.
De Yaoundé à Douala en passant par Bafoussam, le processus a connu un engouement, signe que ces Camerounais, champions du système D (débrouillardise) sont très accrocs de la chose politique. Mais au-delà de ce que sera cette liste électorale que concoctera l’ELECAM, grise ou claire c’est-à-dire opaque ou transparente, il est une question qui titille le cortex des uns et des autres, et même au-delà du Cameroun : Paul Barthelemy Biya sera-t-il oui ou non candidat à ce huitième mandat ? Question à un palais d’Etoudi quand on sait que le président sortant du haut de ses 91 hivernages dirige le Cameroun depuis 42 ans et a été réélu sept fois.
Déjouant toujours les pronostics, et n’ayant jamais eu de dauphins confirmés ou putatifs, lesquels sont souvent frappés par le grand rapace nommé «Epervier» du nom de l’opération «Mains propres» ou congédiés via un remaniement au Cameroun le tournez-manège de Biya est toujours lourd politiquement.
Si on s’empresse donc de s’inscrire, on en sait si le nonagénaire va encore remettre une énième levée, ou s’il va partir ? Il l’a d’ailleurs laissé entendre, en France, à une question d’un journaliste à ce sujet : chacun sera fixé s’il restera à cette présidentielle, ou s’il rejoindra M’Vomeka pour une retraite plus que méritée.
La rédaction
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