Combats au Soudan pour le pouvoir : ce n’est pas la guerre civile, mais c’est tout comme !

Combats au Soudan pour le pouvoir : ce n’est pas la guerre civile, mais c’est tout comme !

5 millions d’habitants perclus dans Khartoum pris entre les feux des sbires du général «Hemedti» et les soldats de son ennemi d’armes le général Al-Burhan, le chef de l’Etat. D’autres villes telles Meroé, Zolingei, Darfour sont les théâtres d’intenses combats avec 270 civils tués et 2 000 blessés. Des populations civiles qui tentent de se dépêtrer de ce guêpier urbain en essayant en vain pour le moment de quitter les villes prises en tenaille par les 2 camps. C’est une guerre urbaine entre 2 militaires, les civils ne se sentent pas concernés, mais malgré eux, les belligérants les amènent dedans.

D’abord, parce qu’ils en sont victimes, plusieurs dizaines ont déjà perdu la vie. Et puis, ces combats entre FSR et soldats loyalistes, marquent aussi une ligne de démarcation ethnique. Les hommes de «Hemedti» sont généralement des arabes ou négro-arabes, face à l’autre ethnie majoritaire. La césure est même perceptible quand on écoute certains soldats.

Et puis dans cette région, les guerres civiles sont habituelles, avec celle interminable opposant Salva Kiir à Riek Machar au Soudan du Sud voisin. Les civils pourront-ils garder cette fragile neutralité dans une guerre, où ils comptent des victimes par centaines ?

COMMENTAIRES

WORDPRESS: 0
Aujourd'hui au Faso

GRATUIT
VOIR