Loi non-écrite, mais quasiment respectée, les AG du FMI et de la Banque mondiale se déroulent à Washington, mais de façon triennale dans un autre pays que la capitale américaine, pour marquer l’envergure internationale de ces deux (2) institutions. Les AG du FMI et de la Banque mondiale servent de cénacles à des conseils de gouverneurs, à des conseils de développement mais aussi à la tenue du comité du développement et du comité monétaire et financier international.
Au Maroc, du 9 au 15 octobre prochain, la conjoncture économique mondiale, la lutte contre la pauvreté sont entre autres les thèmes de cette réunion de la haute finance et économique. Plus de 12 000 participants venus des quatre coins du monde, dont environ 4 500 représentants des 190 délégations officielles conduites par les ministres des Finances et les gouverneurs des Banques centrales, prendront part aux réunions de ce rendez-vous incontournable. Les dernières Assemblées annuelles BM-FMI tenues dans un pays africain remontent à un demi-siècle, avec l’édition organisée en 1973 à Nairobi (Kenya). Les Africains connaissent tous le diktat de ces deux institutions de Bretton Woods depuis les amères PAS, jusqu’aux récentes décisions dans l’économie, l’éducation, la santé, l’Afrique a toujours subi ce que décide FMI et Banque mondiale. Y’aura-t-il un changement, surtout qu’avec la reforme projetée, qui lui donnera une place donc voix au chapitre ? Encore faut-il que les Africains soient chorus !
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