Larba Yarga, Idrissa Kéré et Balamine Ouattara, tous les trois nouveaux membres du Conseil constitutionnel, ont prêté serment, en présence du président du Faso, Roch Marc Christian Kaboré, le jeudi 28 décembre 2017, à Ouagadougou. A l’issue de cette cérémonie, ils deviennent des bâtisseurs d’une justice constitutionnelle nouvelle, résolument engagée dans la protection des droits fondamentaux et la promotion de l’Etat de droit.
Larba Yarga, Idrissa Kéré et Balamine Ouattara, ce sont les trois nouveaux membres du Conseil constitutionnel qui ont prêté serment, en présence du chef de l’Etat, Roch Marc Christian Kaboré comme le prévoit la loi, le 28 décembre 2017. Les deux premiers ont été nommés respectivement, pour le compte du président du Faso et du ministre de la justice, garde des sceaux. Le troisième a été nommé par le président de l’Assemblée nationale. Larba Yarga est maître-assistant de droit public à la retraite, Idrissa Kéré et Balamine Ouattara sont tous les deux des magistrats de grade exceptionnel. Ces informations ont été partagées par le président du Conseil constitutionnel, Kassoum Kambou, qui n’a pas manqué d’attirer l’attention des nouveaux juges constitutionnels, sur le poids de la responsabilité qui pèse désormais sur eux. Il leur rappelle : «Vous devez être les bâtisseurs d’une justice constitutionnelle nouvelle, résolument engagée dans la protection des droits fondamentaux et la promotion de l’Etat de droit». Selon Kassoum Kambou, l’activité du juge constitutionnel exige une probité morale et intellectuelle nécessaire à une activité juridictionnelle sereine et probante. Il rajoute que les membres du Conseil constitutionnel doivent être indépendants et impartiaux. Au regard de ce fait, le président a invité les trois assermentés à toujours avoir pour boussole, la Constitution, rien que la constitution.
Il faut le rappeler, si cette prestation de serment a eu lieu ce jeudi 28 décembre 2017, c’est parce que la Constitution du Burkina Faso impose un renouvellement partiel des membres du Conseil constitutionnel, tous les trois ans. L’article 153, alinéa 2 de la loi fondamentale dispose que les membres de l’institution sont nommés pour un mandat unique de neuf ans. C’est le président de l’institution, Kassoum Kambou, qui l’a confirmé au cours de la cérémonie. Il a confié que les trois juges constitutionnels viennent remplacer Anatole G. Tiendrébéogo, diplomate de carrière à la retraite, qui a été nommé en avril 2015, pour achever le mandat de feu Salifou Nébié qui a tiré sa révérence le 24 mai 2014, Gnissinoaga Jean Baptiste Ouédraogo et Maria Goretti Sawadogo, tous les deux magistrats de haut rang . UNE
Thierry AGBODJAN
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