Conseil supérieur de la magistrature : des magistrats mis en cause récusent plusieurs de leurs collègues

Conseil supérieur de la magistrature : des magistrats mis en cause récusent plusieurs de leurs collègues

Nouvelles contestations au sein du Conseil supérieur de la magistrature. Selon nos confrères de Lefaso.net, qui a reçu une copie de la décision de la présidente du Conseil supérieur de la magistrature (CSM) en date du 4 mai 2018, des magistrats membres du Conseil de discipline du CSM, ont été récusés, à la demande d’autres magistrats qui avaient été mis en cause, dans le rapport de l’enquête sur la corruption dans le milieu judiciaire.

Le 29 mars 2018, les magistrats Ibrahima Nana, R. Jean Ouédraogo, Ousmane Birba, W. Modeste Konombo, Armand Ouédraogo, par l’entremise de leur conseil, Me Mamadou Kéïta, ont saisi le Conseil de discipline du CSM pour voir récuser certains membres de l’instance.

Cette requête visait les magistrats Mazobé Jean Kondé, président de la commission d’enquête, B. Sébastien Rapademnaba, KarfaGnanou, Christophe Compaoré, S. Antoine Kaboré, Moriba Traoré. Si les trois premiers ont continué à siéger au Conseil de discipline malgré la demande en récusation, les trois autres s’en sont abstenus, par souci d’impartialité.

Le CSM estime qu’en continuant à siéger malgré la récusation, les trois premiers ont mis en doute leur impartialité et a donné droit à la requête en récusation.

Quant à Christophe Compaoré, S. Antoine Kaboré, Moriba Traoré, respectivement secrétaire général du Syndicat des magistrats burkinabè (SMB), du Syndicat autonome des magistrats du Burkina (SAMAB) et du Syndicat burknabè des magistrats (SBM), il leur est néanmoins reproché d’avoir publié dans la presse une déclaration commune où ils ont pris position par rapport aux conclusions des travaux de la commission d’enquête. Le CSM estime que cette prise de position est un parti pris dans le cadre du dossier d’enquête et qu’ils ont ainsi mis en doute leur impartialité. Il a, alors, jugé recevable et bien fondée la demande de leur récusation.

De même, M. Souleymane Coulibaly, vice-président du CSM et président du Conseil d’Etat est accusé de laisser planer le doute sur son impartialité dans la gestion du même dossier et est aussi récusé comme membre du Conseil de discipline du CSM.

La présidente du CSM juge alors que «pour une bonne administration de la justice, les intéressés doivent céder leurs places à leurs suppléants respectifs dans le Conseil de discipline».

Si pour l’heure, l’Etalon est hors de danger de mort, des doutes subsistent quand à sa capacité à rejouer au football. D’après les docteurs, les nerfs de ses membres inférieurs ont été touchés. «D’après le docteur, Bassirou a eu vraiment la chance sinon, d’après lui, ce genre d’accident entraîne directement la mort. Nous espérons qu’il va se remettre rapidement et qu’il va continuer à jouer au football», a ajouté Souaré.

Depuis 2 ans à Horoya (en provenance du CF Mounana au Gabon), Bassirou Ouédraogo est un élément indispensable du onze des Rouge et blanc. Samedi il a délivré une passe décisive à Daouda Camara pour l’ouverture du score contre l’AS Togo Port.

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