Convalescence d’Ali Bongo Ondimba au Maroc : Donc le palais de Bord de mer n’est pas vacant !

Convalescence d’Ali Bongo Ondimba au Maroc : Donc le palais de Bord de mer n’est pas vacant !

«Mon époux quittera l’hôpital du Roi Fayçal de Ryad en Arabie Saoudite … pour poursuivre sa convalescence à Rabat», a écrit le 27 novembre dernier sur sa page Facebook Sylvia Bongo Ondimba, l’épouse d’Ali, qui avait dû quitter dare-dare, les bords de la Tamise, où elle a habituellement ses quartiers, pour la capitale saoudienne, afin d’être aux côtés de son mari de président, victime «d’un simple malaise», selon le premier bulletin de santé, de la présidence gabonaise.

En principe donc depuis hier 28 novembre, ABO, acronyme du chef de l’Etat gabonais, est dans les murs de son ami de jeunesse M6 le roi du Maroc, pour une convalescence.

Convalescence ! Le vocable est lâché, et sans avoir fait le serment d’hypocrate, on sait qu’on n’effectue pas une convalescence, pour un simple malaise vagal ! C’est que la pathologie doit être plus sérieuse, plus pernicieuse, car cela fait tout de même plus d’un mois, que le n°1 gabonais est dans cet hôpital ultra-moderne du royaume des Saoud.

En attendant la version officielle sur un tabou qui touche tous les palais présidentiels africains, voire dans le monde,  en attendant donc, ce qu’on nous servira, sur ce qui a alité ABO pendant tout ce temps, ce déplacement sur Rabat s’il est avéré est au moins, un signe de vie du président gabonais, une preuve qu’il n’est pas décédé comme l’a entretenu Dame-Rumeur.

Et encore s’il s’avérait qu’Ali a pu effectivement «profiter de cette convalescence pour travailler sur des dossiers prioritaires avec ses plus proches collaborateurs…», c’est qu’il n’y a pas de vacance de poste présidentiel au Gabon. Donc le palais de Bord de Mer n’est pas vacant, circulez !

Et pourtant, bien que la Cour constitutionnelle, avec à sa tête, Marie-Madeleine Mborantsuo, ait rapidement fait un ajout à l’article 13 pour mentionner, qu’il y a «absence temporaire», mais pas vacance de poste, la circonspection reste prégnante au Gabon et ailleurs. Si donc on se fie au palais de Bord de mer, Ali, même s’il ne se porte pas comme un charme, est à même de continuer à gouverner le Bongoland. CQFD, ce qu’il faut démontrer ! La preuve par des images parlantes de l’intéressé au Maroc !

Quoiqu’il en soit, ce qui arrive au Gabon repose la problématique de la santé de nos princes règnants : c’est une véritable opacité qui entoure ce domaine, sauf quand certains en viennent à être trop grabataire ou emportés par la grande faucheuse !

Pourtant mortels comme les autres humains, ils peuvent tomber malades ! Mais comment savoir quel mal les ronge s’ils font dans le déni total, vont dans des hôpitaux où le secret est bien gardé, et s’arrange toujours pour gouverner même comateux, jusqu’au passage de charge généralement dans la famille ou le sérail ?

La Rédaction

COMMENTAIRES

WORDPRESS: 0
Aujourd'hui au Faso

GRATUIT
VOIR