Convention du PDCI-RDA pour l’élection du champion à la présidentielle d’octobre 2025 :  Tidiane Thiam face à trois écueils

Convention du PDCI-RDA pour l’élection du champion à la présidentielle d’octobre 2025 :  Tidiane Thiam face à trois écueils

 

 

 

Hier mercredi 16 avril 2025, ils étaient des milliers tous militants du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (PDCI) pour choisir leur porte étendard au scrutin d’octobre prochain. Seul candidat à la candidature, Tidiam Thiam dispose de toutes les cartes en main pour représenter le parti de l’éléphant.

C’est donc à un plébiscite qu’il faudrait s’attendre pour Tidjane Thiam qui avait déjà reçu l’onction des militants lors du congrès extraordinaire de 2023. Et si les 6 000 délégués, sur les 45 sites ont pris fait et cause pour «TT», ainsi que ceux de la diaspora disséminée sur 6 sites, la polémique qui enfle autour de la légitimité et de son statut civique.

Qu’il serait resté trop longtemps dehors et ne serait pas Ivoirien, qu’il est trop blanc, qu’il a des origines sénégalaises et tutti quanti ! Il est vrai qu’on peut comprendre Jean Billon et Cie tous ceux qui voient d’un mauvais œil l’ex-patron du Crédit suisse et l’assureur britannique Prudential se mouler dans la peau du patron du PDCI-RDA, après être resté des années «dehors», alors que nombreux sont ceux qui ont risqué leurs vies, se sont battus durant les années de braise pré et postélectorales, lesquels militants se sentent floués.

On peut prêter crédit aussi à tous ces «PDCISTES» qui estiment que justement «TT» serait déconnecté des réalités ivoiriennes, il serait même étranger au parti.

Bémol à toutes ces récriminations et griefs, s’il est bien resté hors de la Côte d’Ivoire, il est notoirement connu que «TT» est Ivoirien, puisque son père l’était et fut même ministre de l’Information sous Houphouët-Boigny.

Et s’il a été élu en 2023, est-ce la faute des militants ? Sa faute à lui ? Voici de ce fait Tidjane Thiam face à 3 écueils majeurs :

Il faut qu’au-delà du vote des 6 000 délégués, qu’il puisse mieux asseoir sa légitimité.

Son «Ivoirité», personne ne sait comment il faut le prouver, mais il doit bien exister même des personnes physiques vivantes qui le peuvent.

L’absence de son nom sur la liste de la CEI, de facto, demeure aussi une hypothèque qu’il doit lever.

Pourra-t-il les surmonter ? Quelle est sa relation avec le président Ouattara ? Comment est-il perçu par le citoyen lambda ivoirien ?

 

La rédaction

COMMENTAIRES

WORDPRESS: 0
Aujourd'hui au Faso

GRATUIT
VOIR