La confidence faite par le chef de l’Exécutif lors de son passage à l’Assemblée législative de Transition (ALT), sur la volonté des nouvelles autorités de diversifier les partenaires semble être en marche. Dans cette optique, des contacts ont déjà été établis entre le Burkina Faso et plusieurs pays dans le cadre de la coopération militaire. Parmi ces pays, figure la République islamique d’Iran qui serait dans la lorgnette de la diversification envisagée par les nouvelles autorités burkinabè. Selon le site web, Parstoday du service extérieur de la RadioTV iranienne, diffusé le 12 avril dernier, un échange téléphonique jugé fructueux de part et d’autre a eu lieu entre la cheffe de la diplomatie burkinabè, Olivia Rouamba et son homologue iranien Hossein Amir Abdollahian, sur la question de la lutte contre le terrorisme. Le choix de ce pays, logé dans le Golfe persique, se justifierait par son histoire récente, marquée par des attaques terroristes pour un éventuel partage d’expériences. Selon le site, Hossein Amir Abdollahian a saisi l’occasion de cette conversation, pour exprimer ses inquiétudes face à la recrudescence des attaques terroristes au Burkina Faso et dans la sous-région. Dans le même temps, le diplomate iranien aurait souligné la «sérieuse détermination de Téhéran à élargir ses relations avec le continent notamment avec le Burkina Faso».
Par ailleurs, le site ajoute que la ministre Rouamba se serait également exprimée en faveur de l’élargissement des relations politico-économiques avec le pays des Mollah. Selon la vision de la ministre des Affaires étrangères du pays des hommes intègres, il s’agit de l’expansion de la coopération scientifique et technique entre les deux pays.
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