La ministre de l’économie, des finances et du développement, Hadizatou Rosine Coulibaly/Sori et l’ambassadeur de la Suède auprès du Burkina Faso, Eva Emneus, ont procédé à la signature d’un nouvel accord de coopération, le lundi 22 janvier 2018, à Ouagadougou.
Cet accord de coopération concerne plusieurs domaines, notamment la démocratie, les droits de l’homme, l’égalité des sexes, l’environnement, l’eau, les forêts, l’agriculture et l’énergie renouvelable.D’un coût global d’environ 102 milliards de F CFA, l’accord s’étend sur la période 2018-2022. Selon son ambassadeur, la Suède a triplé sa contribution dans cette coopération qui passe de 8 milliards par an à 20 milliards de F CFA par an durant la période concernée. L’objectif global, a indiqué Eva Emneus, est d’accompagner le gouvernement burkinabè dans la lutte contre la pauvreté et d’augmenter la résilience des populations, notamment au Nord, en vue de les aider à améliorer leurs conditions de vie. «Nous voudrions continuer à accompagner le Burkina Faso dans son grand progrès. Dans le domaine de la démocratie, votre pays est devenu un modèle pour le reste de l’Afrique. Nous voudrions continuer à vous accompagner dans ce sens», a-t-elle confié. La ministre en charge de l’économie et des finances, a salué la qualité de la coopération et a, au nom du gouvernement, remercié le Royaume de la Suède pour tous les efforts consentis au profit des différentes couches sociales des populations burkinabè. «A travers cet accord, nous avons convenu de fonder nos futures actions sur les principes tels que la préservation de la paix et le respect des droits humains; la poursuite de la lutte contre la pauvreté sous tous ses aspects, la mise en œuvre des politiques économiques saines, la gestion transparente et responsable des ressources; la promotion de l’égalité des genres; et l’application des principes approuvés au niveau international sur l’efficacité de l’aide», a-t-elle laissé entendre. Tout en se réjouissant de l’accord de coopération signé, elle a exhorté la partie suédoise à fournir un effort supplémentaire dans le sens de la prévisibilité des ressources octroyées en permettant au gouvernement burkinabè de disposer d’indications minimales sur le volume des ressources qui seront mobilisées au cours de la période. Par ailleurs, elle a exhorté ce pays ami à consentir des efforts dans la mise à disposition de ressources dans le cadre des appuis budgétaires. Selon la ministre Coulibaly, la coopération entre le Royaume de Suède et le Burkina Faso a déjà enregistré la mise en œuvre de plusieurs projets et programmes d’envergure. Elle a cité, entre autres, le projet «réduction de la vulnérabilité des petits barrages aux changements climatiques en vue d’optimiser leur contribution à la sécurité alimentaire», le projet d’appui au Plan d’action pour la gestion intégrée des ressources en eau (PAGIRE), le projet d’appui à la mise en œuvre du plan d’actions 2013-2015 de la politique nationale des droits humains et de la promotion civique.
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