COP 26 de Glasgow : Les compensations seules bouée de l’Afrique

COP 26 de Glasgow : Les compensations seules bouée de l’Afrique

Qui aurait pu imaginer que depuis le sommet de Rio en 1992 , où fut signé la convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques (CCIVUCC), l’ancêtre des COP, dont le premier a eu lieu en 1995, qui aurait parié a eu lieu en 1995, qui aurait parié que malgré cette menace systématique liée au climat, la planète serait toujours là à tergiverser en mics-mics ?

Et pourtant, c’est le cas malgré cette 26e cuvée COP en Ecosse, où encore, on va évoquer les urgences climatiques, les engagements des gros pollueurs lesquels serments sont pour 5 ou 10  ou 20 ans.

Et évidemment, quand on parle de gros producteurs de C02, on voit la Chine avec 60%, de son électricité qui vient du charbon. Bien que les présidents Xi Jinping ne sera pas au <<<<Royaume-Uni, la Chine a promis de descendre ses émissions en 2030 avec une projection ??? de neutralité en 2060.

Il y a ensuite l’Inde qui est un gros émetteur au monde de particule fines, expos            nt 40% de sa population à la pollution. Les États-Unis, gros pollueurs ont aussi promis aussi une neutralité de carbone planifié en 2015 ??? avec une réduction de gaz à effet de serre entre 50 et 52%.

Le tournant dans ces COP reste celle de paris en 2015, avec l’Accord que fixe un maintenant du réchauffement sous les 2°c, soit 1,5°c par rapport à l’ère préindustrielle.

Mais voilà, il y a les intentions, les objectifs que prescrit cet Account juridiquement contraignant, mais dont le chemin pour y parvenir demeure escarpé. Et l’Afrique dans toute cette COP 26 ? Bien que le continent pèse 17% démographiquement dans le monde, elle émet 4% de carbone pour 1,3 milliard d’habitat elle est la cendrillon de la fable dans cette affaire, et pourtant elle trinque lourdement dans de part par le fait des gros pollueurs.

A titre d’exemple, le Bassin du Congo, qui, à l’image de l’Amazonie en Océanie est un gros poumon pour le monde, subit fortement les effets de ce dérèglement climatique.

Les paysans de Mozambique, du Sénégal, de la RD Congo, du Burkina, ou de la Côte d’Ivoire savent ??? en termes concrets et très éprouvants ce qu’est l’affaire du climat, puisqu’ils sont victimes de longues sécheresses, d’inondations, de glissements de terrains, brefs de phénomènes climatiques dont ne se souviennent pas de vénérables souvenirs immémoriaux.

C’est dire que dans ce jamborée, la tenabilité des discours des 25 chefs d’Etat présents à Glasgow doit être centrée sur l’aide massive, la compensation avec un geste «d’adaption» pour répondre le vocable d’un leadeur d’ONG.

Car les pays qui crient à tue-tête aujourd’hui qu’il faudra abandonner les énergies fossiles pour celles renouvelables se sont pourtant industrialisées grâce au pétrole et au gaz, et si Antonio Goutterres a quitté la veille le G20, sceptique sur des résultats tangibles de la COP 26… C’est dire ce que doivent redouter les Africains.

Ainsi, la Côte d’Ivoire qui vient de découvrir un très important gisement de pétrole off shore

Doit-elle l’abandonner pour l’évidence ? De la réclamation d’un pays comme l’Afrique du <<sud (pollueur également) qui réclament également 30 milliards d’Euros pour sortir du tout charbon est justifié. Du coup, les 100 milliards d’Euros par an promis à l’Afrique en 2015 deviennent obsolètes et doivent être revus à la hausse. Certaines ONG, partant des 700 milliards /an.

En fait, il faut se le dire, cette COP26 est celle des meneurs de ce monde, des puissants et cette ONG de Sally au Sénégal qui a organisé sa petite COP des pauvres n’a pas tort de se demander si l’Afrique aussi doit polluer pour se développer ou attendre toujours que les plus grands pollueurs décident pour elle ?

La REDACTION

COMMENTAIRES

WORDPRESS: 0
Aujourd'hui au Faso

GRATUIT
VOIR