Coronavirus : Riposte et polémique politico-syndicale et à …l’ail

Coronavirus : Riposte et polémique politico-syndicale et à …l’ail

Suspension de toute activité d’envergure nationale  du 14 mars au 30 avril y compris le grand rendez-vous de la Semaine nationale de la culture (SNC) 2020… Ecoles fermées, des conclaves de guerre sanitaires comme celui tenu par le président Roch Kaboré le samedi 14 mars à Kosyam,

( lire page 12) des vols d’avions supprimés, petit-à-petit, les pays africains à l’instar des USA et des 2 foyers incandescents du virus l’Italie et l’Espagne, cran par cran donc, les pays africains se ferment un peu comme une huitre.

Evidemment, ici il n’y a ni herses, ni grilles pas de confinements massifs, encore moins pas assez d’hommes, surtout avec l’environnement sécuritaire pour rendre hermétiques les frontières. Encore qu’il y a toujours des compagnies telles Ethiopian Airlines qui désert le pays de Mao, et qui vient en Afrique.

Sauf que si ici on ne parle pas de stade 3 de l’épidémie comme en France, l’Afrique a pris la couleur du covid-19.

Pour la simple raison, qu’on s’est rendu compte par exemple qu’au Burkina Faso, après le cas des hommes d’Eglise contaminés, il y a de fortes  chances, qu’il y ait d’autres à l’instar de la mine d’or de Houndé… ou un voyageur en provenance d’Europe aurait ramené le virus.

Ce samedi 14 mars au journal télévisé de 20 heures, c’est le porte-parole du gouvernement qui est venu annoncer les congés obligés de 2 semaines des élèves pour cause de coronavirus.

Mesures salutaires, sans doute, ailleurs en Afrique comme au Burkina, sauf qu’au pays des hommes intègres, une mesure particulièrement fait jaser : l’interdiction de rassemblement, car justement l’oukase gouvernemental, est tombé à 3 jours d’une marche-meeting de la coordination des syndicats du Burkina prévue pour ce 17 mars pour décrier l’application de l’IUTS. Mouvement qui s’encastre dans une grève allant du 16 au 20 mars.

Pour Bassolma Bazié, le secrétaire général de la CGT-B et ses collègues, il s’agit ni plus ni moins, qu’un bâillon que le pouvoir veut mettre sur les syndicats, en prétextant une lutte contre le coronavirus. Ils citent pour cela des contre-exemples : Heureusement d’ailleurs que hier soir sous le coup de 20h 30 les syndicats ont laissé tomber la marche de demain, mais la polémique elle, se poursuit.

une plénière des députés est prévue le même jour avec la centaine d’élus, le personnel administratif plus le public, ça fait espace clos …Doit-on autoriser cette plénière ?

pourquoi ne pas fermer les marchés et yaars (petits marchés) ? où grouille un monde en promiscuité ?

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On l’aura constaté, malgré cette pandémie, les Burkinabè ont encore trouvé le moyen de tout ramener aux querelles politiques, alors que l’heure est à l’union sacrée. Espérons que la raison l’emportera sur tout le reste. Ailleurs en Tunisie, c’est la gousse d’ail qui fait des gorges chaudes. Si l’ail est reconnu certains diététiciens comme possédant des vertus, il ne permet nullement de se prémunir contre le covid 19. Or au pays de Kais Seid, le Kilo d’ail a grimpé de 10 dinars à 26 dinars car justement on lui prête une qualité anti-coronavirus. Les vendeurs de poudres de perlimpinpin tentent de faire passer l’ail pour une prophylaxie. D’où aussi une polémique en Tunisie. Pourtant le coronavirus ignore royalement nos bagarres de foyers.

La REDACTION

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