«Mes ennemis sont aux aguets et peuvent attenter à ma vie», c’est la révélation faite par Guillaume Soro, lors d’une interview accordée à un journal ivoirien le lundi 15 février 2021. Tombé en disgrâce et contraint à l’exil depuis plusieurs mois, l’ancien chef du parlement ivoirien a révélé à cette occasion, que ses «ennemis sont aux aguets et peuvent attenter à son intégrité physique» en France. Sur son départ précipité de la France, l’ancien chef rebelle explique qu’il s’agissait d’une nécessité. Pour lui, il ne s’agissait pas d’une interdiction de séjour. «J’ai quitté la France à la suite d’un changement de cap. Vous savez que mes ennemis sont aux aguets et peuvent attenter à mon intégrité physique».
Pour l’ex-président de l’Assemblée nationale, en rupture de ban avec son ancien mentor Alassane Dramane Ouattara, «à partir du moment où Macron a changé d’avis sur la Côte d’Ivoire, j’ai eu des raisons de croire qu’il ne tenait plus à assurer ma sécurité en France. Quand vous avez de la jugeote, il vaut mieux ne pas insister. Et amicalement, je lui ai fait dire que je m’en allais».
En ce qui concerne ses rapports avec les autorités françaises, il est resté évasif. «A l’occasion de la nouvelle année, j’ai reçu un message d’amitié et de vœux. Mais je ne peux dire plus». A la question de savoir, s’il souhaite retourner dans son pays, Guillaume réagit en ces termes : «Ma vocation est de mourir sur la terre de mes ancêtres et c’est légitime. Vous ne croyez pas ?»
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