Côte d’Ivoire : Soro prévient que «cette CEI reformée  contient les germes des conflits futurs»

Côte d’Ivoire : Soro prévient que «cette CEI reformée  contient les germes des conflits futurs»

La CEI telle que reformée «contient les germes des conflits futurs», elle «contient les germes de la déflagration de la Côte d’Ivoire», a déclaré M. Soro, à la rencontre d’échanges à Valence dénommée «Crush party»

La nouvelle CEI comprend 15 membres, contre 17 auparavant. Une personnalité proposée par le président de la République, une par le ministre chargé de l’Administration du territoire, six personnalités issues de la société civile, un magistrat proposé par le conseil supérieur de la magistrature, trois par le groupement politique au pouvoir RHDP, et trois de l’opposition.

Cette CEI «n’est pas bonne», a insisté Guillaume Soro, la qualifiant de «partisane, parcellaire et (non) consensuelle». M. Soro a reproché au président français Emmanuel Macron et aux chefs d’Etats africains dont Roch Kaboré du Burkina et Ibrahim Boubacar Kéïta du Mali de faire «semblant de ne pas voir que ça ne va pas en Côte d’Ivoire». «En 2019, on ne peut plus tricher», a affirmé l’ex-président de l’Assemblée nationale, appelant le président Alassane Ouattara a «permettre à l’opposition d’exister réellement dans la CEI» car cela «y va de la paix».

Une partie de l’opposition notamment le Parti démocratique de Côte d’Ivoire (PDCI) et ses alliés de l’opposition dont des pro-Soro continuent d’exiger «une réforme totale» de la commission.

Mais pour le président Ouattara «la composition de la CEI est tout à fait conforme aux recommandations de la Cour africaine des droits de l’Homme et des peuples». Dans un arrêt en date de novembre 2016, la Cour africaine des droits de l’Homme et des peuples, avait ordonné au gouvernement ivoirien de rendre conforme sa loi électorale aux instruments internationaux.

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