Coup de fil de Soro à Ouattara : Le début du calumet de la paix ?

Coup de fil de Soro à Ouattara : Le début du calumet de la paix ?

Coup de tonnerre du côté de la Lagune Ebrié ! Après plus de cinq ans de rupture de ban, le chef de l’Etat ivoirien, Alassane Ouattara et son ancien «chouchou», Guillaume Soro ont repris langue. En effet, de nombreuses sources révèlent que l’ancien président de l’Assemblée nationale, tombé en disgrâce suite à des divergences politiques et condamné par contumace pour atteinte à la sûreté de l’Etat a téléphoné au président Ouattara en fin mars dernier pour présenter ses «regrets», tout en se montrant disposé à prendre le train de la réconciliation nationale.

Le moins que l’on puisse, c’est que, ces coups de fil (il y en aurait deux), empreints de cordialité, en croire le service de communication du président Générations Peuples Solidaires (GPS), constituent un nouveau palier de franchi dans le processus de réconciliation nationale initié par le chef de l’Etat ivoirien, Alassane Ouattara qui confirme davantage, son statut d’homme de paix, à l’image du père de la Nation, Félix Houphouët Boigny. De son côté, le président Ouattara avait déjà fait montre de signes d’apaisement avec la libération des proches de l’ancien premier ministre, Guillaume Soro, passé de «l’enfant chouchou» à «l’enfant banni» par la force des choses. Lui qui n’avait pas hésité à appeler ouvertement au renversement du régime en place.

Avec ces coups de fil, Guillaume Soro a-t-il décidé de fumer le calumet de la paix avec son ancien mentor pour s’inscrire résolument dans le processus de réconciliation nationale que les uns et les autres appellent de tous leurs vœux qu’il ne s’y prendrait pas autrement. C’est le lieu donc de saluer cette disposition d’esprit, tout en espérant qu’il fasse preuve davantage de bonne foi pour s’inscrire résolument dans le processus de la réconciliation nationale que les uns et les autres appellent de tous leurs vœux.

En tout cas, on espère que ce dialogue renoué entre Soro et Ouattara qui se vouaient une haine viscérale, soit le début des sillons pour une Côte d’Ivoire reconciliée où les acteurs politiques s’inscrivent dans la logique du pardon et de la tolérance, deux valeurs cardinales qui constituent le ciment de la cohésion sociale l

La REDACTION

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