Coup d’Etat manqué au Niger: plusieurs arrestations, le capitaine Gourouza Sani Saley recherché

Coup d’Etat manqué au Niger: plusieurs arrestations, le capitaine Gourouza Sani Saley recherché

Plusieurs militaires ont été mis aux arrêts au Niger après une «tentative de coup d’Etat» dans la nuit du mardi 30 au mercredi 31 mars 2021.  La situation est sous contrôle et l’armée a procédé à des arrestations dans les rangs des  éléments qui sont à l’origine de cette tentative de coup d’Etat. Ce groupe de militaires n’a pas pu s’approcher du palais présidentiel lorsque la Garde présidentielle a riposté», a indiqué cette source en affirmant que la situation était «sous contrôle».

«Des tirs nourris», y compris à «l’arme lourde», ont été entendus dans la nuit de mardi à mercredi dans le secteur de la présidence à Niamey, ont indiqué des riverains à l’AFP. «C’était vers 3 h 00 (2h 00 GMT), nous avons entendu des tirs d’armes lourdes et légères et cela a duré quinze minutes avant de cesser, suivis de tirs à l’arme légère, tout a ensuite cessé», a raconté un riverain du quartier du Plateau à Niamey qui abrite les bureaux et la résidence présidentielle. «Les tirs ont duré une vingtaine de minutes», selon un autre témoin. «Les tirs étaient intenses, il y avait des armes lourdes et des armes légères», a témoigné un autre riverain.

Selon le journal en ligne actuniger.com, «des tirs à l’arme lourde ont retenti vers 3h 00 du matin vers la Présidence et les autres quartiers du centre-ville», mais «la situation est redevenue calme aux environs de 4h 00». Des vidéos de quelques secondes ont vite été postées sur les réseaux sociaux, permettant d’entendre des tirs sporadiques de rafales dans le noir total. L’authenticité de ces vidéos n’a cependant pas pu être établie dans un premier temps.

Selon plusieurs sources, le capitaine Gourouza Sani Saley serait le cerveau de la tentative de coup d’Etat avorté, il est le chargé de la sécurité de la compagnie aérienne de l’escadrille de Niamey. Il est actuellement recherché par les forces de l’ordre et de sécurité. Ces événements interviennent à la veille de l’intronisation prévue vendredi 2 avril à Niamey du nouveau président élu Mohamed Bazoum, très proche du chef de l’Etat sortant Mahamadou Issoufou. Malgré la confirmation de la Cour constitutionnelle, son rival, l’ex-président Mahamane Ousmane, conteste les résultats du scrutin et continue de revendiquer la victoire. Il a appelé à des «marches pacifiques» dans tout le pays. Dans la capitale Niamey, la marche prévue mercredi par l’opposition a été interdite mardi par les autorités.

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