La Branche Ouest-africaine du Groupe terroriste Etat islamique-province d’Afrique de l’Ouest (ISWAP) a affirmé être à l’origine de l’accident fatal qui a coûté la vie à treize soldats de l’opération Barkhane à Ménaka, dans la région du Liptako au Mali.
Sans autres détails, l’information a été rapportée par le site américain SITE Intel Group, un organisme américain spécialisé dans le suivi des activités de l’extrémisme violent et le terrorisme. Cette revendication intervient 72 heures après le crash des deux hélicoptères (un Tigre et un Cougar). Jusque-là, c’était la thèse de l’accident qui avait été mise en avant. Mardi 26 novembre 2019, la France annonçait que treize de ses militaires avaient été tués la veille lundi soir, par nuit noire, dans la région du Liptako, dans la collision de leurs deux hélicoptères lors d’une opération des commandos de Barkhane contre des groupes djihadistes armés.
Cet incident reste le plus meurtrier depuis que la France est présente au Sahel dans le cadre de l’opération Serval qui avait stoppé les groupes armés en route sur Bamako, après avoir infligé plusieurs revers à l’armée malienne puis Barkhane qui vise à aider le pays à se stabiliser.
Dans son communiqué l’Elysée avait «salué le courage des militaires français engagés au Sahel et leur détermination à poursuivre leur mission avant d’adresser ses condoléances aux familles des victimes». Les six officiers, les six sous-officiers et le caporal tués lundi dernier viennent s’ajouter aux 28 autres soldats morts au Sahel depuis 2013. Ils étaient tous issus du 5e Régiement d’hélicoptères de combat de Pau, du 4e Régiment de chasseurs de Gap, du 93èeme Régiment d’artillerie de montagne de Varces et du 2e Régiment étranger de génie de Sint-Christol.
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