24 juillet 2014 -24 juillet 2019, voilà cinq ans que le crash du vol AH5017 d’Air Algérie se produisait avec comme bilan plus d’une centaine de victimes. En ce triste anniversaire, les parents des victimes ont déposé une gerbe de fleurs à la stèle d’hommage érigée à la mémoire des disparus du drame. C’était hier mercredi 24 juillet 2019 à Ouagadougou dans le quartier de la Cité an II lors d’une cérémonie très sobre marquée par de fortes émotions.
Pour le président du collectif des parents des victimes Me Halidou Ouédraogo, même si les ayants-droit ont été indemnisés, mais le plus dur reste la lumière sur les circonstances du crash. Selon l’avocat qui s’est exprimé sur les antennes de la Télévision nationale, «Rien ne peut remplacer la vie. Les circonstances dans lesquelles nos disparus sont partis ne sont pas éclaircies et c’est pourquoi, je préfère conclure en disant que Dieu fera la lumière. Et souhaiter que Dieu les accueille auprès de lui pour leur repos éternel», a-t-il commenté, selon ses propos rapportés par la RTB Télé.
En rappel, le 24 juillet 2014, les 116 personnes qui avaient embarqué dans le vol AH5017 d’Air Algérie au départ de Ouagadougou avaient péri en territoire malien. Les enquêtes diligentées avaient conclu à «une série d’erreurs tragiques».
Selon les deux juges d’instruction, la cause principale de l’accident est «la non-activation du système d’antigivre des sondes moteur, alors que la température extérieure et la zone humide traversée requéraient sa mise en place». Le Bureau d’enquêtes et d’analyses (BEA) avait déjà annoncé quelques semaines plus tôt que l’équipage n’avait vraisemblablement pas activé ce système, conduisant au dysfonctionnement de certains capteurs.
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