Il s’agit d’une nouvelle polémique en rapport avec le secteur de la sécurité. Et tout est parti d’une publication sur les réseaux sociaux montrant plusieurs dizaines de jeunes arborant une tenue kaki , béret bleu et une ceinture blanche présentés comme étant des membres d’une organisation dénommée «Sécurité islamique de Pouytenga».
Selon les explications de plusieurs personnes présentes à cette cérémonie d’installation, la mission confiée à ce groupe d’autodéfense, serait entre autres : «d’assurer la sécurité des manifestations que viendra à organiser la mosquée, d’apporter son expertise à toute sollicitude en matière de sécurité des personnes et des biens…»
Il n’en fallait pas plus pour enflammer la toile. En effet, plusieurs personnes voient à travers cette organisation, une menace comme ce fut le cas pour les Koglwéogo, il y a quelques années. En réaction à ces accusations, c’est le Dr Kindo qui reviendra à la charge pour expliquer le bien-fondé de la naissance de ce groupe, qui à son avis, n’est rien d’autre qu’une cellule de fidèles, pour encadrer les activités de la communauté.
Mais le moins que l’on puisse dire, c’est que la suspicion a atteint un niveau et tout porte à croire que les propos rassurants du Dr Kindo, n’ont pas bénéficié de l’écho escompté et la polémique n’arrête pas d’enfler. Notons qu’en fin de soirée d’hier dimanche, un communiqué du Ministère en charge de la sécurité diffusé sur les réseaux sociaux indiquait ceci : «Depuis quelques heures, sur les réseaux sociaux, des informations persistantes font état de l’installation d’un groupe d’autodéfense dénommé «sécurité islamique « à Pouytenga dans la province du Kourittenga.
Le Ministère de la sécurité tient à rassurer l’opinion que ses services suivent de près l’évolution de la situation et que des instructions fermes ont déjà été données aux structures compétentes en la matière, pour investigation profonde et mesures éventuelles à prendre».
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