Crise au CDP : En attendant la décision du juge des référés

Hier jeudi 19 septembre 2019, les protagonistes de la crise qui secoue l’ex-parti majoritaire, le Congrès pour la démocratie et le progrès (CDP) étaient une fois de plus devant la justice. Face au juge des référés, chaque camp fort de ses convictions a défendu ses positions.

En attendant donc, la décision qui sortirait de cette confrontation judiciaire, chaque partie de son côté se dit confiante quant à l’issue du procès. On le sait déjà, la tenue du congrès extraordinaire convoqué par la direction du parti et prévu pour se tenir ce 22 septembre est la pomme de discorde entre les frondeurs qui ne veulent pas  en entendre parler et l’actuelle direction du parti qui y tient. Qui aura le dernier mot dans ce bras de fer ? La paix des braves tant souhaitée entre les deux parties reste un vœu pieux si l’on s’en tient au dernier développement de la situation. Ce congrès aura-t-il lieu à la date indiquée ? Nul ne saurait le dire. Mais au fur et à mesure que l’on approche, les positions sont de plus en plus tranchées.

Il y a quelques jours,  Léonce Koné, sommé de s’expliquer par rapport à son absence à une session du BPN par le président du parti Eddie Komboïgo  n’a pas été tendre à l’endroit de l’ancien député du Passoré. Dans une lettre que la presse s’est procurée,  l’ancien banquier en réponse à l’injonction à lui faite pour expliquer son absence à cette réunion et sa présence à Pabré à une AG de soutien à Kadré Désiré Ouédraogo,  a fait savoir qu’il n’avait aucune obligation envers le  président du CDP.

«Par courtoisie envers les membres du BPN, je vous ai adressé un courrier pour m’excuser de mon absence, en indiquant que j’étais pris par d’autres engagements, ce qui était bien le cas. Vous auriez tort de voir dans cet acte  de politesse le signe d’une quelconque obédience à votre égard ou encore moins d’une faiblesse qui vous autoriserez à me demander ses explications sur mes activités et en particulier sur ma présence ou mon absence à telle ou telle réunion ….», s’était offusqué l’ancien président du directoire du CDP.