S’achemine-t-on vers un dénouement et un règlement définitif de la crise qui a secoué l’ex-parti au pouvoir, le Congrès pour la démocratie et le progrès (CDP) ? Nul ne saurait le dire avec précision. Mais depuis le retour des deux délégations de leur pèlerinage en Ebrunie (Côte d’Ivoire) où le père fondateur du parti de l’épi et de la daba a redistribué les cartes, à travers des correspondances adressées à chaque camp, on assiste à un dégel.
Ainsi, à la suite de la direction politique du parti qui avait aussitôt pris l’engagement de se «soumettre» à la décision de Blaise Compaoré à travers le rapportage des sanctions prises contre les frondeurs, les choses ont évolué également dans le camp des sanctionnés même si ces derniers n’entendent pas renoncer à leur position à savoir «soutenir la candidature» de l’ancien président de la commission de la CEDEAO, Kadré Désiré Ouédraogo.
Ils l’ont du reste fait savoir lors d’un point de presse animé hier lundi 21 octobre 2019. Tout en se disant disposés à rejoindre les rangs du parti, ces désormais ex-exclus n’entendent pas se laisser conter les choses.
Dans le même esprit, celui qui se présente comme le troisième larron, Mahamadi Lamine Kouanda, très remonté contre l’actuel président a décidé de calmer le jeu après l’intervention du président d’honneur. Selon une source interne, l’ancien député aurait retiré sa plainte contre le président Eddie Komboïgo. Il s’agit pour lui, de montrer des gages de bonne volonté et de tendre la main pour la cohésion au sein parti, justifie-t-on.
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