Crise au Mali : le Collectif des députés recalés désavoue la médiation de la CEDEAO

Crise au Mali : le Collectif des députés recalés désavoue la médiation de la CEDEAO

Le collectif des députés spoliés par l’administration et par la Cour constitutionnelle (CODESAC) comprenant des victimes du 1er et 2e tours, des victimes de l’administration locale et celles de la Cour constitutionnelle salue l’engagement de la CEDEAO à trouver une issue favorable à la crise multiforme que connaît le Mali. Le collectif a, avec stupéfaction, appris que la mission de la médiation conduite par l’ancien Président de la République fédérale du Nigeria Goodluck Jonathan a rencontré tous les acteurs de la crise sociopolitique malienne.

Le Collectif tient à préciser à l’opinion nationale et internationale qu’il n’y a pas eu de rencontre entre la CEDEAO et lui. Etant l’acteur majeur de la crise, le Collectif désapprouve sa mise à l’écart par la CEDEAO lors des différentes rencontres. C’est pourquoi, il ne se reconnaît pas dans le communiqué final de la CEDEAO mentionnant seulement les 31 sièges.

Il rappelle que le nombre de sièges contestés va au-delà des 31 soulignés par la CEDEAO comme en témoignent les requêtes faites, entre autres, par les circonscriptions électorales de Bafoulabé, Bougouni, Commune I , V, VI, Kati, Nara, Sikasso, Ségou, Macina, Mopti, Djénné, Tenenkou, Koro, Youwarou, Douentza, Tombouctou, Gourma Rarhouss, Goudam, Diré, Yélémani.

Le Collectif des députés victimes rejette en bloc le communiqué final de la CEDEAO.

Il réitère son objectif qui est la dissolution de l’Assemblée nationale ou la prise en compte des plaintes et des requêtes par l’administration et par la Cour Constitutionnelle de toutes les circonscriptions ci-dessus citées.

Doyen du Collectif du CODESAC

Gossi DRAMERA

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