La crise qui secoue le secteur de l’éducation ne semble pas prête de connaitre son épilogue. Lancé le vendredi 26 avril 2019, le mot d’ordre de boycott des activités scolaires par la Coordination nationale des syndicats de l’éducation (CNSE), prend de plus en plus des proportions inquiétantes.
A la suite des écoles publiques paralysées, plusieurs centre d’éveil du préscolaire communément appelés «écoles maternelles» entrent dans la danse aujourd’hui. En effet, lors de l’Assemblée générale (AG= qui a décidé de durcir la lutte pour la satisfaction de sa plate-forme, la CNSE avait appelé ses militants à observer à compter de ce 2 mai des sit-in de 8 heures à 11 heures.
Les examens ne se seront pas épargnés. A travers une note rendue publique hier mercredi 1er mai 2019, dont nous avons reçu copie, la Coordination régionale des syndicats de l’éducation du Centre a invité les professeurs et encadreurs d’Epreuves physiques et sportives à déposer les fiches d’invitation et à rejoindre la lutte.
Cet appel au boycott des épreuves physiques intervient au lendemain de la tenue de l’hebdomadaire Conseil des ministres qui a annoncé l’apurement du traitement des dossiers relatifs à l’indemnité de logement, l’indemnité spécifique, la bonification d’échelon à titre exceptionnel au profit du personnel du MENAPLN. Il a été également annoncé la finalisation du projet de statut valorisant des personnels de l’éducation.
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