Crise au MENAPLN : le mot d’ordre réadapté par la CNSE après la signature d’un nouvel accord

Crise au MENAPLN : le mot d’ordre réadapté par la CNSE après la signature d’un nouvel accord

S’achemine-t-on vers le règlement définitif de la crise qui secoue le secteur de l’éducation depuis deux ans ? Nul ne saurait le dire avec exactitude, mais après le durcissement de ton de la Coordination nationale des syndicats de l’éducation, et le lancement du mot d’ordre de boycott des activités scolaires, et la suspension de la finalisation de l’année en cours à travers un appel au boycott, les deux parties se sont retrouvées autour de la table le vendredi 3 mai  2019. Au sortir de cette énième rencontre, lors de laquelle il a été décidé de la signature d’un accord portant statut valorisant du personnel de l’éducation, dont les contours ne sont pas encore précisés, la CNSE a décidé de «réadapter son mot d’ordre».

Il s’agit donc d’un projet d’accord qui sera soumis à un atelier de réflexion qui débute ce lundi 6 avril 2019 à Koudougou.  L’équipe chargée de la rédaction du document final sur le statut valorisant a donc 21 jours, soit trois semaines pour déterminer les contours de ce statut. A terme, ce document sera introduit en Conseil des ministres pour délibération.

Dans une lettre circulaire, rendue publique en fin de soirée du vendredi 3 mai 2019, la CNSE a félicité l’ensemble des travailleurs de l’éducation et de la recherche qui se sont mobilisés pour le «succès franc du mot d’ordre», lancé le 26 avril dernier. Pour la coordination, cette mobilisation a «amener le gouvernement à  signer avec elle : un procès-verbal sur le statut valorisant, de faire une proposition concrète sur le kit pédagogique et la dotation des personnels en ordinateur et qui pourrait être finalisé la semaine prochaine» et à annoncer à l’issue du Conseil des ministres du 30 avril 2019 des mesures pour la correction des indemnités de 2018 et la bonification pour tous ceux qui n’en bénéficient pas encore.

C’est donc au regard de ce qui précède que la CNSE a décidé de «réadapter» son mot d’ordre. Aussi, elle autorise les collègues professeurs réquisitionnés pour administrer les épreuves physiques des examens nationaux à s’exécuter. Dans le même temps, la CNSE a annoncé la suspension des sit-in.  Quant aux «autres actions notamment, le boycott des compositions au primaire, de tous les autres formes d’évaluation, de non-transmission du courrier administratifs, de remplissage des bulletins, de tenue de conseils de classes sont maintenues», a recommandé la coordination.

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