Crise énergétique : L’ODJ annonce une manifestation d’envergure, les jours à venir

Crise énergétique : L’ODJ annonce une manifestation d’envergure, les jours à venir

 

La sous-section des arrondissements numéros 1 et 2 de Ouagadugou de l’Organisation démocratique de la jeunesse du Burkina Faso (ODJ) était face à la presse, le mardi 26 juin 2018. Au cœur des échanges, le déficit en énergie que connaît le pays actuellement.

A quand la fin des coupures d’électricité ? C’est la question que bon nombre de Burkinabè se posent aujourd’hui. Faut-il attendre sagement les bras croisés pour qu’un miracle se produise ? La sous-section des arrondissements numéros 1 et 2 de Ouagadougou de l’Organisation démocratique de la jeunesse du Burkina Faso (ODJ) n’est pas de cet avis ; c’est pour cela qu’elle prépare une manifestation pour dénoncer la crise énergétique qui prévaut actuellement. A en croire le militant de base de la sous-section des arrondissements 1 et 2 de Ouagadougou, Yempani Lankoandé, la manifestation en question qui est une marche suivie de sit-in devait se tenir le 1er juin passé devant la SONABEL. Il explique qu’elle a été sursoit afin de lui donner plus d’envergure sur demande d’autres Organisations de la société civile (OSC),  qui veulent y participer en tant que coorganisateur.

Si l’ODJ a décidé de taper du poing sur la table, c’est parce que la situation est critique en témoignent les propos du principal conférencier : «toutes les activités qui dépendent de l’énergie de la SONABEL sont en veille prolongée». Son regret face à cette situation est que pendant ce temps, les factures ne connaissent aucune réduction et la SONABEL continue de réclamer des pénalités. En attendant la marche, Yempani Lankoandé a invité les populations de Ouagadougou à exiger la révision des tarifs de l’électricité de la période de pénurie proportionnellement au service rendu (pas d’électricité, pas de factures à payer, encore moins de pénalités) ; à exiger la suppression des pénalités de retard de payement des factures de l’électricité et le dédommagement des victimes des délestages, à exiger un audit sérieux de la gestion de la SONABEL et la prise de sanctions contre les éventuels fauteurs.

Il faut rappeler que pour ce qui est de l’audit, des organisations telles que la CCVC et l’UAS avaient dans un passé récent, invité les autorités burkinabè à s’y atteler. Allant dans le même sens que lesdites organisations, le conférencier pense qu’un audit de la SONABEL permettra de recouvrer d’importantes sommes très probablement détournées selon ses dires, qui permettront de résoudre une partie du problème, a-t-il soutenu. Il a également invité le gouvernement à travailler de sorte à mettre fin à la dépendance du Burkina Faso en énergie vis-à-vis des pays voisins.

Thierry AGBODJAN

COMMENTAIRES

WORDPRESS: 0
Aujourd'hui au Faso

GRATUIT
VOIR