Crise énergétique :  L’ODJ annonce une manifestation d’envergure

Crise énergétique : L’ODJ annonce une manifestation d’envergure

La sous-section des arrondissements n° 1 et 2 de Ouagadougou, de l’Organisation démocratique de la jeunesse du Burkina Faso (ODJ) était face à la presse, le mercredi 30 mai 2018. Au cœur des échanges, le déficit d’énergie que connaît le pays actuellement.

A quand la fin des coupures d’électricité ? C’est la question que bon nombre de Burkinabè se posent, aujourd’hui. Faut-il attendre sagement les bras croisés pour qu’un miracle se produise ? La sous-section des arrondissements n°s 1 et 2 de Ouagadougou, de l’Organisation démocratique de la jeunesse du Burkina Faso (ODJ) n’est pas de cet avis ; c’est pour cela qu’elle prépare une manifestation pour dénoncer la crise énergétique qui prévaut actuellement. A en croire le militant de base de la sous-section des arrondissements n°s 1 et 2 de Ouagadougou, Yempani Lankoandé, la manifestation en question qui est une marche, suivie de sit-in, devrait se tenir le 1er juin prochain, devant la SONABEL. Il explique qu’elle a été reportée, afin de lui donner plus d’envergure, sur la demande d’autres organisations de la société civile qui veulent y participer, en tant qu’organisatrices.

Si l’ODJ a décidé de taper du poing sur la table, c’est parce que la situation est critique, en témoignent les propos du principal conférencier : «toutes les activités qui dépendent de l’énergie de la SONABEL sont en veille prolongée». Son regret face à cette situation est que, pendant ce temps, les factures ne connaissent aucune réduction et la SONABEL continue de réclamer des pénalités. En entendant la marche dont l’organisation est en cours, Yempani Lankoandé a invité les populations de Ouagadougou à exiger la révision des tarifs d’électricité de la période de pénurie proportionnellement au service rendu (pas d’électricité, pas de factures à payer, encore moins de pénalités), la suppression des pénalités de retard de payement des factures d’électricité et le dédommagement des victimes des délestages, un audit sérieux de la gestion de la SONABEL et la prise d’une sanction contre les éventuels fauteurs.

Il faut rappeler que pour ce qui est de l’audit, des organisations telles que la CCVC et l’UAS avaient, dans un passé récent, invité les autorités burkinabè à s’y atteler. Allant dans le même sens que lesdites organisations, le conférencier pense qu’un audit de la SOANBEL permettra de recouvrer d’importantes sommes, très probablement détournées, selon ses dires, qui permettront de résoudre une partie du problème, a-t-il soutenu. Il a également invité le gouvernement à travailler de sorte à mettre fin à la dépendance énergétique du Burkina Faso des pays voisins.

Thierry AGBODJAN

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