Crise au MENA : Kaba Thiéba se saisit du dossier, Jean Martin joue balle à terre

Crise au MENA : Kaba Thiéba se saisit du dossier, Jean Martin joue balle à terre

La crise qui secoue le Ministère en charge de l’éducation nationale et la rupture du dialogue entre le chef du département et les syndicats n’ont pas été occultés au cours de la rencontre-bilan entre le Premier ministre, Paul Kaba Thiéba, les membres du gouvernement et les partis membres de l’Alliance des partis de la majorité présidentielle (APMP), organisée samedi dernier au siège de campagne du MPP. Selon nos confrères de Lefaso.net, Jean-Martin Coulibaly a saisi l’occasion pour expliquer la situation. 

«Le dossier est entre les mains du Premier ministre. Pour autant, le dialogue n’est pas rompu entre lui et les acteurs sociaux de son département. Le dialogue ne peut pas être rompu, je suis ministre de l’éducation et tant que je le suis, nous nous parlons tous les jours, nous organisons des activités, mais sur ce dossier, il y a eu des couacs (si on peut le dire comme cela) et nos partenaires sociaux ont souhaité avoir comme interlocuteur, le Premier ministre, qui a accepté de discuter avec eux pour ne pas aller vers un enlisement, parce que le gouvernement prend très au sérieux les préoccupations qui ont été posées.

D’ailleurs, depuis que je suis arrivé, grâce à un dialogue permanent, continu, nous avons convenu avec eux de se rencontrer tous les trimestres et tous les trimestres nous faisons le bilan», a indiqué le ministre en marge de la cérémonie de la rencontre-bilan.

Rappelons au passage que les revendications des syndicats des enseignants sont axées entre autres, sur l’adoption d’un statut du personnel de l’éducation, l’amélioration de l’accès à l’éducation et les conditions de travail.Pour Jean-Martin Coulibaly, «ce qui est arrivé a été un malheureux incident, une incompréhension» qui a conduit les syndicats à saisir le Premier ministre pour piloter le dialogue social. «Le gouvernement n’y a pas vu d’inconvénient, parce que le principal, ce sont nos enfants qui sont à l’école, tout le reste, ce sont des instruments pour arriver à cette finalité qui est de scolariser les Burkinabè », explique le ministre.

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