C’est connu, la nouvelle équipe dirigeante du Conseil supérieur de la communication (CSC) est en gestation : les conseillers sont quasi connus et en principe une réunion devrait se tenir aujourd’hui 17 juillet 2018, pour harmoniser les points de vue, relativement à l’élection du président de l’institution. En lice, il y a Mathias Tankoano et Victor Sanou «TP».
Qui des deux aura l’imprimatur des conseillers.
Mathias Tankoano, ex-conseiller spécial du président du Faso, qui a atterri au CSC au compte de l’Assemblée nationale ?
Victor Sanou, un des parons des Dozos, grand communicateur et membre du CAPES, institution rattachée à la présidence du Faso ?
Toujours est-il qu’on entend du tout et de rien et comme en pareille occasion, chacun se dit recommandé par une personnalité, alors que souvent il n’en est rien. Ce qui importe est que l’équipe qui va succéder à celle que dirige Désiré Comboïgo puisse apporter la sérénité dans la maison. Car depuis le départ de Nathalie Somé, le CSC, ne s’est jamais aussi mal porté, et il faudra donc un président qui puisse être consensuel et recentrer le CSC sur ses missions premières et primordiales. Un patron qui ne divisera pas, mais rassemblera, car le CSC est devenu une tour de Babel où on démet à tout vent, on s’invective pour le malheur du monde de la presse.
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