Revenu bredouille du Tour du Sénégal, les Etalons ont sorti le grand jeu au Bénin. Sauf que, même si le ministère de sports et des loisirs salue cette écrasante victoire, il ne la voit pas comme une performance exceptionnelle. Le petit tapage organisé avec le concours du chargé de communication, Jérémie Nion, n’aura pas suffi à berner les Burkinabè qui rêvent de Tours du Sénégal, de Cameroun, du Gabon et autres, plutôt que ceux du Bénin ou du Togo. Malheureusement, ce n’est pas avec les rares compétitions (3 courses organisées par la Ligue depuis le début de cette année 2018) locales que nous serions en mesure de rivaliser sur ces grands Tours du continent.
Mais ce qui fait jaser dans le milieu cycliste, serait semble-t-il, l’usage à titre privé (clubs), des vélos de la fédération. Offerts par le ministère des sports et des loisirs (sur financement du Fonds national pour la promotion du sport et des loisirs) et destinés aux Etalons cyclistes, ces vélos ne sont habilités à servir que lors des compétitions internationales. C’est-à-dire qu’une fois la compétition bouclée, ces vélos doivent réintégrer le magasin de la FBC. Or, selon certains témoignages concordants, des coureurs dont Seydou Bamogo, revenus du Tour du Bénin, s’entraineraient avec les montures de la fédération. Si cela s’avère, ce serait une entorse grave qui engage la responsabilité de la FBC. Rien n’autorise le coureur d’un club à s’entrainer, encore moins à compétir au plan local, avec le vélo de la sélection nationale.
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