30 présidentiables. Ça fait beaucoup, ça fait une grande fournée. C’est pourtant le nombre de compétiteurs à la présidentielle nigérienne dont le 1er tour est prévu pour le 27 décembre prochain et dont le début de campagne a commencé ce 5 décembre. Et même que la Cour constitutionnelle a dû faire un tamis en essorant la liste, rejetant 11 dossiers dont celui du Robespierre nigérien Hama Amadou, du parti Lumana Fa.
Pendant 3 semaines, ces 30 prétendants à la succession de Mahamoudou Issoufou,vont parcourir monts et vallées pour chercher des voix. De cette trentaine, il y a évidemment les poids lourds comme le dauphin du président –sortant Mohamed Bazoum du PNDS –Tarraya, Séni Oumarou du MNSD, l’ex-président Mahamane Ousmane du RDR-Tahondji ,Ibrahim Yacouba du MPN Kishinkassa, et autres faiseurs de princes comme le putschiste Salou Djibo avec son parti PJP Doubara.
Qui pour succéder à cette espèce en voie de disparition qu’est le président Issoufou, non –candidat à un 3ème mandat ? Même si ici, un second tour est à envisager, Mohamed Bazoum part quoique lesté de ses origines ethniques, Bazoum va à cette compétition avec une avance sur les autres. Surtout face à l’absence de l’opposant n°1 Hama plus, qui a toujours été le trublion de toutes les élections. Et surtout quand on sait que sur ces dizaines de postulants, nombreux sont ceux qui roulent pour le PNDS-Tarraya.
La rédaction
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