C’est d’abord notre confrère sénégalais L’Observateur qui a levé le lièvre : Le rapatriement de la dépouille de l’ancien ministre des Finances sous Macky Sall Mamadou Moustapha Bâ, et surtout son inhumation à Nioro, prévue le dimanche 10 novembre dernier, n’auront plus lieu.
La justice a reporté sine die, les obsèques de l’ex-ministre pour cause de mort suspecte.
Dans la foulée d’ailleurs, sa femme a été convoquée à la DIC pour y être entendue. C’est par elle justement que le décès de son épouse qu’on donnait pour «naturel» s’est subitement nimbé d’interrogations. Ayant quitté son hôtel parisien pour se rendre en pharmacie afin de se procurer des médicaments, il n’est jamais revenu à son hôtel, si fait que sa femme l’ayant appelé en vain a décidé d’aller voir… et découvrira le corps sans vie de son époux à la morgue, où on situe son décès autour du 4 novembre. Une date que remet en cause le Sénégal. Pourquoi, le gisant-a-t-il été retrouvé à la morgue, plusieurs jours après son départ de son hôtel où se trouvent toujours d’ailleurs ses effets ? Qu’a-t-il fait et que lui est-il arrivé dans ce laps de temps ?
A-t-il eu un malaise, comme le soutenait une version ? Qui l’a conduit à l’hôpital ? La famille du défunt n’a pas demandé l’autopsie laquelle a conduit à soupçonner une mort non -naturelle. C’est le procureur Ibrahima N’Doye qui l’a fait. Et seuls le procureur du TGI de Dakar et ses substituts savent ce qu’ils feront en repoussant les obsèques du dernier ministre des finances de Macky Sall. Une mort et une kyrielle de questions au Sénégal. La rédaction
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