La conférence-dédicace du premier album, baptisé «Reconnaissance» du chantre de l’Eternel, Flora Nwogu Ogechi dit Maman Flora, épouse du bishop Claver Yaméogo, a eu lieu le mardi 17 avril 2018, au CENASA. Composé de titres, plus un remix, cet album, aux dires Maman Flora, est un album dédié à la gloire du Seigneur, elle lui dit tout simplement merci des grâces reçues.
Maman Flora, à l’état civil s’appelle Flora Nwogu Ogechi, de l’ethnie Ibo du Nigéria. Maman Flora est née à Adjamé en Côte d’Ivoire. Elle est la benjamine d’une famille de 4 enfants dont trois filles et un garçon. Elle est l’épouse du bishop, Claver Yaméogo et est mère de cinq enfants. Soutien numéro un du bishop, elle est aujourd’hui, la vice-présidente du ministère évangélique de puissance, directrice du groupe de louange et d’adoration du ministère. Esthéticienne de formation, Maman Flora a fait ses pas dans la mode et le mannequinat, avant de se consacrer entièrement à la gloire du Seigneur. Pour ce faire, elle sort un premier album, intitulé «Reconnaissance», composé de cinq (5) titres, plus un (1) remix. Il s’agit de «Imela», «Onye», «Ta présence», «L’Eternel est bon», «Good morning». Les chansons sont chantées en langue ibo, en anglais et en français avec des rythmes empruntés au zouk, des rythmes tirés du terroir nigérian, ainsi que des notes de salsa, le tout savamment orchestré. La conférence-dédicace de cet opus a eu lieu le mardi 17 avril 2018, au CENASA. En plus des hommes des médias, des parents, amis et connaissances ont fait massivement le déplacement pour soutenir l’artiste. Avant de donner la parole à Maman Flora, c’est Benjamine Douamba, une icône du journalisme au Burkina Faso, qui a présenté l’artiste. Puis, l’artiste s’est prêté aux questions des journalistes. Elle explique que le nom donné à cet album «Reconnaissance», est une reconnaissance à Dieu. Elle remercie le Seigneur des grâces reçues dans sa vie. Elle explique qu’avant de devenir chantre de l’Eternel, elle a connu une grande traversée du désert. Ayant côtoyé le milieu de la mode, Maman Flora a côtoyé tous les vices possibles de la vie nocturne à Abidjan : cigarettes, drogue, alcool, prison etc. Mais son salut viendra de sa rencontre avec le bishop Claver Yaméogo qui, à l’époque, était rappeur, homme de média. Elle affirme que pour l’amour de Dieu et pour l’amour du pasteur, son mari, elle a plaqué tout le faste de sa vie à Abidjan pour Ouagadougou où elle ne connaissait personne. «Etant un être drogué, quelqu’un qui fumait la cigarette, ça n’a pas été facile, mais avec le soutien de Dieu et de mon mari, aujourd’hui je suis une autre personne, je suis la femme d’un bishop avec de merveilleux enfants», témoigne-t-elle. Pour Maman Flora, il était donc important de dire merci au Seigneur de toutes ces grâces, d’où sa reconnaissance à Dieu. Son but premier, à travers cet album, est l’évangélisation. Par sa chanson, elle souhaite toucher le cœur de millier de personnes et leur faire voir ce que Dieu a fait de merveilleux dans la vie d’une ex-droguée (elle) et leur dire que tout est possible. L’album a été arrangé par David Tayorault (Ivoirien) et produit et managé par le bishop Claver Yaméogo, son époux. A ce propos, le bishop souligne que c’est après avoir posté un poste sur Facebook que David Tayorault a pris attache avec elle pour être son arrangeur. «Elle a fait des va-et-vient entre Ouaga et Abidjan. Ça a pris peut-être un an et demi et c’est le résultat qui est là», a laissé entendre Bishop Claver Yaméogo.
Après la conférence-dédicace, Maman Flora prévoit de faire un concert-dédicace, prévu pour le 2 juin prochain au CENASA. A cette occasion, elle informe qu’Adama Daïko, ainsi que son arrangeur seront de la partie. En attendant, l’album de Maman Flora est disponible à radio Jam et à Challenge home et au MCC, au prix de 2 000 FCFA
Pélagie OUEDRAOGO
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