L’information fait toujours des vagues sur les réseaux sociaux. Le ministre de la défense nationale et des anciens combattants, lors d’une séance plénière tenue à huis clos avec les députés a créé la stupeur en voulant répondre à une question d’interpellation sur les raisons de la multiplication des tueries des jeunes soldats sur le terrain la lutte contre le terrorisme. Le ministre, selon une source, n’a pas été en mesure d’apporter une explication au mot «Infanterie» et il a fallu l’intervention du chef d’état-major général, pour sauver les meubles. Cette parade qui n’honore ni l’homme ni l’institution qu’il incarne a vite inondé les réseaux sociaux en dépit du caractère secret de cette plénière. Au cours de la clôture de la deuxième session extraordinaire de l’année 2018, le chef du parlement burkinabè Bala Alassane Sakandé a informé qu’une plainte sera déposée contre X.
«Pour permettre d’aller au fond des sujets, nous avons demandé aux ministres de venir avec leurs assistants. Du coup, ça a faussé un peu les bases du huis clos. On ne peut pas dire que ce sont les députés, on ne peut pas dire que c’est le gouvernement ou la hiérarchie militaire. Y avait d’autres personnes. Des civils et autres… Nous avons pris les dispositions pour que la prochaine fois, ce soit un ‘’ seize clos ’’. L’Assemblée nationale va déposer une plainte contre X de manière qu’on puisse faire des investigations. Si c’est du côté des députés que la responsabilité est située, nous allons prendre les mesures idoines qui s’imposent», explique le président de l’Assemblée nationale.
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