Désengagement précipité de la MINUSMA à Kidal : Les FAMa à Anefis pourront-elles déloger les séparatistes de ce sanctuaire rebelle ?

Désengagement précipité de la MINUSMA à Kidal : Les FAMa à Anefis pourront-elles déloger les séparatistes de ce sanctuaire rebelle ?

On vous l’avait bien dit, le vide sécuritaire laissé par Barkhane et maintenant la MINUSMA ne serait pas sans conséquences immédiates et lointaines. La preuve par Kidal, le 8e casernement que la MINUSMA abandonne avant bonne date prévue, ce qui a laissé libre cours à une course à l’occupation entre 3 forces : les FAMa, le CSP et les terroristes (GSIM et EIGS).

Ce 31 octobre et 1er novembre 2023 courant, la situation demeure confuse, un vrai brouillard, en ce qui concerne les remplaçants de la MINUSMA dans ce camp de Kidal. Même si de plus en plus et après certains recoupements, c’est bien les rebelles qui ont devancé les FAMa dans ce camp emblématique de cette non moins célèbre ville sanctuarisée depuis plusieurs années par les rebelles. En pliant bagages à la hâte ce 31 octobre 2023, la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations unies pour la stabilisation au Mali, cette MINUSMA signifie que ça sent le roussi car de part et d’autre, progressent 2 forces qui se font le coup de feu : FAMa contre rebelles et terroristes.

Les signataires de l’Accord d’Alger (CMA-GATIA) qui viennent de reprendre les armes, reprochent aux autorités de Bamako d’ignorer certaines clauses de cet accord, voire de les piétiner et surtout sont vent debout contre la nouvelle Constitution. Le désengagement avant date de Kidal par la MINUSMA a d’ailleurs accéléré ce casus belli, et les affrontements de Tessalit ou Aguelhok en sont les sanglantes illustrations !

A l’heure où ces lignes sont tracées, le convoi de la MINUSMA, serait peut-être à Gao ou à quelques encablures, distante de 350 km de Kidal. Sur place, la MINUSMA laisse des soldats maliens, qui doivent trancher cet éternel nœud gordien sécuritaire : Kidal. Car même du temps du président IBK, Kidal demeurait une chasse-gardée des rebelles, qui n’hésitent pas à tirer des salves sur les avions de l’armée qui survolaient l’agglomération.

Les casques bleus ont quitté le camp de Kidal dans la précipitation en laissant un vrai brûlot aux FAMa : reconquérir le coin, c’est-à-dire déloger les remplaçants de la MINUSMA. Un vrai dilemme, mais aussi un défi, car entre 2012 et 2014, l’armée malienne s’est confrontée à ces rebelles qui avaient eu le dessus sur elle.

Mais où en est la longue file de Pick-up des FAMa qui avait quitté Bamako, le 2 octobre dernier en mettant le cap sur Kidal ? Elle serait ce 1er novembre à Anefis à 110 km de Kidal, donc à l’évidence, la place de la MINUSMA à Kidal est bel et bien occupée par les séparatistes (CSP) autour desquels tournent les terroristes, notamment le GSIM. En attendant, les 1 500 soldats et policiers de la MINUSMA se dépêtrent de ce qui pourrait devenir un bourbier pour eux. Laissant face-à-face FAMa-CSP et terroristes l

La REDACTION

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